Geneydra
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 The Good, the Bad and the Ugly [terminé]

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Michael Trent
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MessageSujet: The Good, the Bad and the Ugly [terminé]   The Good, the Bad and the Ugly [terminé] Icon_minitimeVen 23 Mai - 14:40

L'air de ce début de soirée était empli d'odeurs de macadam et de métal chaud, la fine pluie glaciale qui était tombée toute la journée continuait son interminable vidange. Les gros nuages noirs avait eut l'effet d'une étuve, et l'orage qui avait semblé timide durant tout le jour s'était décidé à entrer en scène. L'electricité alourdissait l'atmosphère, et malgré la pluie la plupart des gens étaient habillés léger.
Un éclair parcouru la masse compact des nuages, en suivant chaque aspérités, lançant des arcs lumineux dans toutes les directions. C'était la nuit que les pauvres sortaient des ruines pour s'approcher des remparts, le faire de jour pouvait leur être fatal.
Les sentinelles se livraient à un jeu qu'elles semblaient affectionner particulièrement, le tir au défavorisé.
Au début, des dizaines de personnes avaient été tuées avant que tout le monde comprennent qu'il valait mieux rester à l'abri des bâtiments en ruines, le petit no man's land qui séparait la vieille ville de Genosha était une zone de suicide.
Michael avait vu plusieurs désespérés courir vers les murs, braillant et agitant les bras, afin d'être pris pour cible, aucun n'avait été déçu, et leurs corps jonchaient encore la terre à cet endroit. C'était devenu une sorte de cimetière, mais où plus personne ne venait se recueillir, si ce n'était la nuit, et en coup de vent.

Genosha... Alors qu'il observait ses murs, installé au dernier étage d'une maison complètement délabrée, dont un pan de mur entier s'était effondré, Michael ruminait de sombres pensées à son encontre. McCloud et sa tyrannie faiblissait, même parmi les nobles la foi s'effritait, et les rebelles étaient chaque jour plus nombreux. Tous pouvaient raconter la perte d'un être cher, ou sa capture par ces salauds d'esclavagistes. Tous avaient une bonne raison de se battre, et même de mourir. Mais Michael ne voulait pas de mort, les mission suicide ne faisaient que raffermir le pouvoir du tyran, il s'en servait pour démontrer que son système de sécurité était infaillible et cela suffisait aux riches.
A l'inverse, s'ils réussissaient à trouver une faille, à l'exploiter et à s'en rendre maître, alors McCould perdrait toute crédibilité.

La nuit avançait, recouvrant de son manteau d'obscurité tout Genosha et les ruines, les lumières de la ville haute flamboyèrent, comme un pied de nez à la vermine croupissante des bas-fonds. C'était le moment de s'approcher des remparts, les gardent y voyaient moins bien, et devaient se servir de leur vision de nuit, or la plupart ne l'utilisait qu'en de rares occasions, car les lunettes de vision nocturne étaient lourde et encombrante.
Rajustant son fusil de sniper, attaché dans son dos, Michael détacha ses jumelles et les mis devant ses yeux. Il observa la ronde des sentinelles pendant plusieurs minutes, ceux-ci se rasemblaient autour de la porte, les murs étaient infranchissables, et seul la porte était réellement menacée la nuit.
Chaque soir apportait son lot de désespérés qui tentaient en vain de franchir la porte. Si la plupart étaient simplement refoulés, certains, qui réussissaient à s'approcher trop près étaient immédiatement abattus.
La police de Genosha faisait bien son travail... Stark formait bien ses hommes...

Il raccrocha ses jumelles et se releva de sa position accroupie, ce soir, il agissait seul, il leur fallait un moteur, pour le monter sur un vieux camion militaire qu'ils avaient récupéré loin à l'est de Genosha, dans un ville complètement abandonnée. Avec son frère et Loren ils avaient réussi à lui redonner vie, à l'exception prêt que le moteur était HS, et sans moteur, ils n'iraient pas loin.
Il descendit les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée du bâtiment en ruine, de vieux escaliers en bois, qui grincèrent désagréablement quand il y posa les pieds.
Une fois arrivée dans la rue, il ramena son sniper devant lui et le mit en joue.
Les contaminés pouvaient se montrer très violent bien souvent, et ils avaient le don de surgir de nulle part quand on ne s'y attendait pas.
Ils infestaient cette partie de la ville basse, et Michael préférait rester prudent. Il n'aimait pas éxécuter un contaminer, mais dans la plupart des cas, c'était encore le mieux qu'il pouvait faire pour eux.

Il avançait rapidement mais prudemment, au pas de course, l'arme prêt à servir. Le seul garage où il était certain de trouver un moteur encore en état de marche, se trouvait à seulement quelques rues des remparts, c'était une zone très dangereuse, non seulement de jour, parce que la police de Genosha tournait pas mal dans le quartier, mais aussi la nuit, car la plupart des contaminés se réfugiaient dans cette zone, attendant le bon moment pour passer la porte. Dans leur délire où leur maladie, il tentait encore de pénétrer Genosha, et de trouver l'Irina.
Il espéra de tout son coeur que le garage était bien vide.

Alors qu'il avançait, il sentait les yeux de dizaines de défavorisés, contaminés ou non, suivant sa progression. Heureusement que la lune ne se montrait pas. Un éclair suivit d'un violent coup de tonnerre le fit sursauter. Il détestait l'orage, depuis tout petit il n'avait jamais aimé ça. Mais il fallait parfois affronter sa peur pour avancer, et il ne pouvait pas attendre un soir de plus. Le camion était une pièce maîtresse du plan d'attaque qu'ils avaient mis des mois à mettre au point.
Il continua, contrôlant parfaitement ses nerfs, pourtant mis à rude épreuve.
Après près d'un quart d'heure de course, Michael arriva enfin devant le garage, un bâtiment tout en longueur, ne possédant qu'un rez-de-chaussée, les vitres de devanture brisées, et la porte défoncée laissait entendre qu'il n'était pas le premier à passer dans le coin.
Il enjamba des décombres et pénétra dans le garage.

Le lieu était vraiment inquiétant, il y faisait encore plus sombre qu'à l'extérieur, et le moindre bruissement résonnait comme un hurlement. Il avisa que même sa respiration semblait résonner. Il se força à reprendre correctement son souffle avant de s'aventurer plus avant. Une fois sa respiration réduite à un murmure, il leva son arme et ouvrit le cache de sa lunette de visée, la calibrant à la visée minimum, afin d'avoir une vue normale, et de ne bénéficier que de la vision de nuit.
Il avait gardé cette arme depuis l'Afghanistan, il avait abattu pas mal d'hommes grâce à elle, et durant ses années au RAID elle lui avait été très utiles durant les prises d'otages. Mais jamais elle n'avait été aussi utiles que dans les ruines de la ville basse, et il l'emmenait à chacune de ses expéditions.
Il avançait très lentement, observant tout l'espace autour de lui, et longeant le plus possible des murs, afin d'éviter d'être totalement encerclé.
Au fur et à mesure qu'il approchait, il lui semblait distinguer un autre bruit, ténu, qui devait certainement venir du fin fond du garage. Une sorte de mélopée, un chant. Plus il s'en approchait et plus cela ressemblait à une comptine, la voix qui la chantait semblait venir de partout et de nulle part à la fois tant l'écho était puissant. Il ne devait plus être qu'à quelques mètres.

Il sentit une goutte de sueur froide lui glisser le long de l'échine, il n'aimait pas du tout cette affaire... Non, pas du tout...


Dernière édition par Michael Trent le Sam 24 Mai - 0:10, édité 1 fois
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Michael Trent
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MessageSujet: Re: The Good, the Bad and the Ugly [terminé]   The Good, the Bad and the Ugly [terminé] Icon_minitimeVen 23 Mai - 17:04

Michael distinguait de mieux en mieux la voix qui chantait, une voix rauque, qui semblait vaguement féminine, râpeuse, sèche, secoué de quintes de toux fréquentes. Pourtant elle ne s'arrêtait jamais de chanter. Il ne comprenait pas vraiment les paroles, il n'était même pas certain qu'il y en ait, mais le chant était mélancolique, d'une tristesse absolue, et surtout, il était mourant.

Au détour d'un couloir, le rebelle put distinguer très clairement la lueur d'un feu se réverbérant sur un mur, les flammes dansantes laissaient apercevoir une ombre, recroquevillé sur elle-même, prostrée. Il semblait qu'elle était penchée sur une seconde ombre, impossible de dire laquelle des deux était entrain de chanter.
Il avança prudemment, lentement, son fusil en joue, il tourna le coin qui donnait sur le feu lui-même. Là, il pu voir les deux personnes, elles étaient vraisemblablement seules. L'une était un homme, plutôt imposant, les cheveux courts, c'était lui qui était accroupie sur la seconde silhouette, celle d'une femme, semblait-il. Il était difficile de l'identifier, car elle était salement âbîmé et incroyablement maigre, ses traîts creusés ne formait presque plus qu'un crâne, recouvert par une fine membrane de peau désséchée, ses cheveux étaient épars, et plusieurs touffes traînant ici et là laissait deviner qu'elle les perdait. Ses bras, ramené sur sa poitirne nue, étaient aussi fins que des baguettes.
Elle était contaminée, et en phase terminale, c'était elle qui chantait, d'une voix éraillée.

Quand elle remarqua la présence de Michael, elle s'arrêta de chanter, immédiatement, l'homme releva la tête, plongeant un regard empli de haine vers le rebelle. Avec un rapidité inconcevable, la main de la femme attrapa le poignet de l'homme, lui faisant baisser les yeux sur cette étreinte. Il en oublia totalement Michael.
La mourrante s'adressa enfin à lui, de cette même voix rauque, entrecoupée de brêve quinte de toux:


"Pardonnez mon mari, Monsieur. Il n'a plus toute sa tête..."

Alors même qu'elle disait cela, elle jeta un regard amoureux sur l'homme qu'elle continuait de tenir par le poignet, une étreinte à la fois douce et ferme. Puis ses yeux, dont l'un était recouvert d'un catacarte d'un blanc laiteux se tourna à nouveau vers Michael.

"Alors que j'ai hérité de la maladie physique, il a été emporté par la maladie mentale."

"Depuis combien de temps êtes-vous ici?" Demanda le rebelle, d'une voix forte et puissante, qui résonna dans les vastes couloirs du garage.

"Cela fera bientôt six mois. Au début, tout allait bien, puis nous avons commencé à changer... Alors que mon corps maigrissait et que ma peau se parcheminait, Arold a commencé à entendre des voix, l'appel de la violence.
Il semblerait que ma voix soit la seule chose qui le garde tranquille, et mon contact la seule chose qui l'apaise. Mais je ne serais bientôt plus là. Mes forces m'ont quasiment quittées, et je ne veux pas le laisser seul... Sans moi, il sera violent, il tentera de s'attaquer aux autres."


Une lueur d'inquiétude traversa brièvement l'oeil encore valide de la femme, elle jeta un nouveau regard vers le dénommé Arold. Michael fut profondément touché de voir à quel point elle semblait aimer son mari, l'amour que trahissait son regard. Arold quant à lui, faisait lui aussi preuve de l'amour le plus absolu en accordant sa sérénité qu'à sa femme. Il fallait une volonté titanesque pour rester à ce point amoureux l'un de l'autre par delà la maladie et la souffrance. Michael prit le couple en pitié, il les admirait même. Lui qui n'avait jamais tenu une relation sérieuse plus de quelques mois. Il avait collectionné les conquêtes, mais en avait-il seulement aimé une seule? Il était probable que non. Il aurait su se souvenir de leur nom, si ça avait été le cas.
Puis le visge de Loren s'imposa à lui, comme pour lui faire passer un message. Mais il le chassa de son esprit pour se reconcentrer sur sa mission, et sur le couple.


"Je suis navré pour votre mari, et pour vous..." Dit-il, réellement désolé. "Quel est votre nom?"

Après une quinte de toux particulièrement forte, qui empourpra de sang les lèvres de la femme, elle lui répondit, d'une voix plus faible encore.

"Je m'appelle Aline, Aline Vesper, et voici mon mari, Arnold Vesper."

"Enchanté de faire votre connaissance Aline. Je m'appelle Michael, Michael Trent." S'exclama-t-il avec un sourire timide, qu'elle lui rendit. "J'aurais besoin de votre aide Aline. Savez-vous s'il y a encore des voitures dans le garage?"

Elle sembla réfléchir quelques instants, comme si elle tentait de se remémorer des souvenirs lointains. La maladie lui embrumait le cerveau, et malgré leur arrivé datant de six mois seulement elle avait des difficultés à se rappeler.

"Je... Je crois qu'il y en a, oui. Elle se trouve dans un immense entrepôt derrière le garage. Je me souviens que les enfants volent les moteurs, ils les ouvrent et récupèrent l'huile pour se droguer. Les pauvres petits..."

Michael pesta intérieurement, pourvu qu'il reste encore au moins une voiture avec un moteur utilisable. Il ne fallait pas qu'il revienne les mains vides. Ce garage était leur dernière chance. S'il ne ramenait pas de moteur, il leur faudrait encore patienter des mois, voir peut-être même un an avant d'élaborer un autre plan. Sa voix résonna une nouvelle fois dans le garage.

"Et, est-ce que vous êtes seuls ici?"

"Oui, parfaitement seul. Arnold me protège des intrus. Je crois qu'il les tue, je ne peux pas l'empêcher... Ils sont aussi fous que lui, s'il n'était pas le plus fort, il serait tué. Je ne peux rien contre ça."

"Très bien, j'ai besoin d'un moteur. Je reviendrais vous voir tout à l'heure."

Après un sourire, qu'encore une fois elle lui rendit, il tourna les talons et suivit les couloirs jusqu'à l'entrepôt. Il passa une double porte et tomba sur une immense salle aux murs de tôle. L'écho y était necore plus impressionnant. Et des dizaines de voitures étaient entassées là, certainement avaient été retournées. Michael commença son inspection. Ouvrant un a un les capot, et constatant chaque fois un emplacement vide là où aurait dû se trouver le moteur.
Après une bonne dizaine de voitures inutilisable, il tomba enfin sur un moteur. Celui-ci semblait intact, poussiéreux, mais intact.
Il pouvait entendre au loin la mélodie d'Aline, qu'elle avait reprise pour calmer son mari. Ouvrant l'une des innombrables poches de sa ceinture, Michael en sortit plusieurs outils. Comme tout bon soldat, il avait appris à réparer un véhicule, et donc csavait aussi comment le démonter.
Il se mit donc à la tâche...
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MessageSujet: Re: The Good, the Bad and the Ugly [terminé]   The Good, the Bad and the Ugly [terminé] Icon_minitimeSam 24 Mai - 0:09

Les manches relevées, du cambouis jusqu'aux coudes, Michael donna un dernier coup de clé à mollette et le moteur émit un clac qui résonna comme un coup de feu dans l'entrepôt vide, signe qu'il n'était plus retenu. Le rebelle rangea sa clé à molette dans la poche de sa ceinture et attrapa le moteur, l'extirpant avec un grognement de la carcasse de la voiture. Il posa le lourd objet sur le sol avec la plus grande prudence.
Puis il détacha son sac à dos, clipsé en bandoulière, il avait tout prévu, il n'était juste pas certain que la sac tiendrait tout le voyage, surtout s'il devait s'amorcer des complications sur le retour. Après y avoir glissé le moteur comme il pu, il dut craquer un peu les bords pour le faire passer, Michael ramassa son fusil de sniper, et alors qu'il concentrait à nouveau son attention, il put entendre le silence...

Le silence? Et le chant d'Aline? Il tendit l'oreille, mais plus rien, rien qu'un silence oppressant, qui ne lui disait rien de bon. Mais peut-être s'inquiétait-t-il pour rien, peut-être Aline tenait-elle simplement Arold par le poignet, pour se reposer un peu. Soulevant le sac et le mettant sur son dos, il faillait basculer en arrière, mais réussit à retrouver son équilibre.
Son fusil dans les mains, il retourna au pas de course près du feu du couple. Arold avait disparu, et Aline ne bougeait plus, l'air désormais sereine, les bras rejoint sur une poitrine totalement immobile, elle avait rendue son dernier souffle.


"Bordel de merde..." Ne put-il s'empêcher de jurer dans un souffle rauque.
Arold était en liberté, furieux et complètement incontrôlable. Il était encore certainement dans le garage, et le fait que Mr. Vesper connaisse les lieux bien mieux que lui ne fut pas pour rassurer le rebelle. Resserant sa prise sur son fusil, il repris le chemin de la sortie, l'oeil fixé sur sa lunette de visée, en vision nocturne. Il avançait rapidement tout en gardant tous ses sens en alerte, le moindre bruit le faisait se retourner.

Il avait le désagréable sentiment qu'Arold le traquait, sa folie l'aveuglant complètement, il était là, tapit dans l'ombre, prêt à bondir à tout instant. Alors que Michael tournait le dernier virage qui le séparait de la sortie de ce lieu lugubre, une ombre surgit devant lui et s'abattit de tout son poids sur lui. Il tomba sur le dos, les aspérités du moteur lui faisaient souffrir le martyr.
Arold le tenait à la gorge, et son fusil avait glissé hors de porté.


"Tuer! Tuer! Tuer! Elles ordonnent j'obéis! Tuer! Tuer!" Ne cessait de hurler le mari complètement fou, la bave aux lèvres, le regard empli d'une haine terrifiante.

Michael tenta de se dégager, mais la prise du gaillard était trop forte, il lui ensserrait la gorge, risquant de le faire tomber dans les pommes à tout moment, le rebelle commençait à étouffer.
Mais malgré tout, il réussit à maîtriser sa panique et à se clamer un peu, afin de retrouver ses esprits et de réagir intelligemment. L'un de ses mains libres tenta d'atteindre le couteau glissé dans sa ranger, mais impossible, Arold le tenait fermement.
Alors, de toutes ses forces, il lui donna un violent coup de genou dans les côtes, ce qui fit lâcher prise au mari fou-furieux, juste assez de temps pour que Michael puisse attraper son couteau. Quand Arold se jeta à nouveau sur lui, il s'empala lui-même sur l'arme.
Continuant de se débattre et hurlant de douleur, il cracha du sang sur le visage de Michael, avant de se calmer, sa tête retomba et son regard croisa celui du rebelle. Celui-ci put y voir une sorte de soulagement, puis il commençèrent à devenir vitreux.

Dans son dernier souffle, Arold prononça encore "Aline...", puis mourut. Poussant le cadavre sur le côté, se libérant de son étreinte, Michael reprit son souffle à grande gorgée, massant sa gorge douloureuse. Du revers de la main, il essuya le sang sur son visage, prenant bien soin de ne pas s'en mettre dans les yeux. Il ne voulait pas finir comme Arold, et encore moins comme Aline. Il retira sa lame du corps sans vie du pauvre amant, et l'essuya contre la tunique de celui-ci. De retour au bunker il devrait passer par la "douche", il détestait ça, mais c'était nécéssaire si on voulait éviter toute autre contamination.
Il tâtonna un peu et récupéra son arme, se relevant, il prit le temps de retrouver tout son calme. Les événements ne devaient pas brouiller son jugement, le quartier grouillait de contaminé comme Arold, il préférait éviter d'avoir à affronter un autre fou-furieux.
Il sortit enfin à l'air libre, la pluie sur son visage était agréable, l'orage ne s'était pas calmer, et comme pour saluer sa sortie, un éclair vint éclairer le ciel, suivit de très près par un énorme coup de tonnerre.
Il prit la route des ruines sûres, et se dirigea ensuite vers le bunker...

Il se souviendrait longtemps de cette nuit. Il espérait ne pas en supporter de pareil avant plusieurs années...
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MessageSujet: Re: The Good, the Bad and the Ugly [terminé]   The Good, the Bad and the Ugly [terminé] Icon_minitime

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