Alcool quand tu me tiens

« Tiiiiiiiiim ! TIIIIIIIIIIIMMMMM ! »

« Tim… café… »

« Tiiiiiiiiim ! TIIIIIIIIIIIMMMMM ! »

Un réveil en sursaut, et un jeune homme qui tombe de son lit… L’avantage d’avoir Peter Eastwood comme maître, c’est qu’on a de vrais lits bien confortables. L’inconvénient ? Quand on en tombe, on tombe de plus haut… Le dénommé Tim retint un juron sonore, et roula sur lui-même pour se relever… Cette voix mélodieuse et agréable (mon œil) ne pouvait appartenir qu’à une seule personne, Shannon, sa maîtresse… Il avait d’ailleurs intérêt à se dépêcher d’aller la voir s’il ne voulait pas se prendre un coup de taloche, ou pire, un coup d’ultrason… Cependant, avant de se diriger vers l’entrée où elle devait être, je pris tout de même soin de passer une chemise, quoiqu’elle fût un peu froissée quand même… Peu importe, vu l’état dans lequel allait être Shannon, elle n’allait pas faire de cas de la tenue débraillée du jeune homme. En passant la chemise, Tim ne put empêcher une grimace, lorsque le tissu effleura un bleu énorme qu’il avait dans le dos. Un coup de talon haut s’il se souvenait bien, ça faisait un mal de chien… En tout cas, lorsque la jeune fille se remit à crier, ça fit comme un électrochoc pour lui, et il se hâta de quitter ses « quartiers » pour se diriger vers la source sonore, soit l’entrée de la résidence Eastwood…

Cependant, lorsqu’il arriva dans le couloir attenant à l’entrée, il sentit les prémices d’un bruit qu’il n’avait que trop entendu, et qu’il ne supportait pas, les ultrasons… Il gémit brusquement, s’adossant au mur derrière lui pour ne pas tomber. Saloperie de puce qu’il avait dans la nuque, saloperie de James, et surtout, saloperie d’Eastwood. Il respira un bon coup, et finalement arriva dans l’entrée, où se trouvait Shannon, dans un état indescriptible. En fait, elle ressemblait un peu à une larve amorphe, ou quelque chose du même genre. Lorsqu’elle tendit les mains vers lui, Tim ressentit un élan de pitié pour elle. Elle avait beau être horrible avec lui, il n’en restait pas moins qu’il l’appréciait d’une certaine façon… La voir dans cet état le touchait donc, mais bien sûr, cela ne dura pas longtemps… En tout cas, le jeune homme attrapa les mains de la patronne, et tira légèrement vers lui pour qu’elle se relève. Sentant qu’elle allait retomber en arrière, Tim passa sa main dans son dos, et la colla un peu plus à lui pour qu’elle puisse rester sur ses pieds… A voir la tête qu’elle faisait, elle ne semblait pas loin de vomir, ou quelque chose comme ça. Tim retint un mouvement de recul, elle n’allait pas lui gerber dessus quand même ?

Elle lui demanda de faire du café, et pendant quelques secondes, il se demanda comment il allait pouvoir faire pour aller faire du café, sans lâcher ce qui lui servait de patronne. Finalement, il opta pour la solution la plus simple, et bandant ses muscles au maximum, il prit Shannon dans ses bras, et se dirigea vers la cuisine… Il la déposa finalement sur un siège, non sans craindre une chute de la part de la jeune fille, et lorsqu’il s’avéra qu’elle était dans un bon équilibre, il se dirigea vers la cafetière… Tout en préparant le café, il ne pu s’empêcher de couler un regard vers la brune, et ne pu surtout pas retenir une remarque :

« Vous devriez faire attention à vous, un jour vous n’arriverez pas à rentrer ici miss Eastwood »

Puisqu’il ne pouvait rien faire pour elle, autant tenter de la raisonner un maximum. Après tout, cette petite imbécile allait finir par se faire violer par son meilleur pote, et le pire c’est qu’elle ne s’en souviendrait même pas… Tim ne put retenir un petit soupir, et finalement, lorsque le café fût chaud, il en déposa une tasse devant la demoiselle… Par habitude, il se tint devant elle, les mains derrière le dos, prêt à assouvir le moindre de ses petits désirs. Il se détestait lorsqu’il était ainsi prêt à obéir à n’importe quoi, mais en même temps, vu l’heure qu’il était, et l’état semi comateux dans lequel il se trouvait, il n’avait pas réellement l’esprit à la rébellion…

« J’t’ai pas sorti de ta misère pour que tu me fasse la morale, mais pour que tu cire mes pompes… »

« De toute façon que veux tu qui m’arrive ? Je suis une Eastwood, la sœur du super conseillé de McCloud ! »

« T’as l’air d’un con comme ça ! Assis toi, et prend un café si tu veux… »

« Putain ! T’es vraiment un bon à rien ! T’as pas mit de sucre ! »

La remarque de la brune aurait pu faire sourire Tim s’il avait été un brin plus éveillé… Comme si elle l’avait sorti de la misère. Elle avait certes un niveau de vie un brin plus élevé que celui qui avait été celui du jeune homme, mais ce n’était pas pour autant qu’il était pauvre dans le passé loin de là. Ce qui était plus drôle, c’est qu’en 4 ans de servitude, elle ne connaissait absolument rien de lui, de ce qui avait été sa vie autrefois… Dire qu’elle pouvait se plaindre parce qu’untel ne l’avait pas regardé, ou untel l’avait traité de ceci ou cela… Sa misère n’était en rien celle que Tim avait vécu, et pourtant lui-même avait eut une vie plutôt facile. Une question se posait souvent au jeune homme : « Me traiterait-elle différemment si elle savait que mon père était l’un des astronautes qui a ramené le virus ? » Il n’avait toujours pas la réponse, et avait trop peur des conséquences pour poser la question tout haut bien sûr… La remarque qui suivit juste après était réellement affligeante. N’avait elle pas conscience que les riches entre eux étaient encore pire que les piques assiettes et les voleurs qui dérobaient de l’argent. Tim aurait pu s’excuser d’avoir fait une remarque, mais de toute façon, elle ne semblait pas en état de le réprimander, et aurait certainement tout oublié le lendemain, alors pourquoi gaspiller de la salive ? Son café servit, il s’imaginait avoir peut être un peu de tranquillité, et qui sait, pouvoir aller se recoucher… Mais elle ne semblait pas l’entendre de cette oreille puisqu’elle l’invita à boire un café lui aussi…

C’était certain, elle avait beaucoup trop bu cette nuit là. Jamais dans son état normal elle aurait pu proposer un café à son larbin. C’était une chose inconcevable, et d’ailleurs, Tim avait ouvert la bouche d’étonnement, et au lieu de ressembler à un piquer, il ressemblait désormais à un piquet avec une tête d’un poisson hors de l’eau. Il hésita encore quelques secondes, et s’assit finalement. Il évita le jet de café que la jeune fille renvoyait, et l’écoutait se plaindre :

*Très élégant Shannon…*

Pendant quelques secondes, Tim se demandait depuis quand elle prenait du sucre avec son café, mais après tout, elle avait du oublier qu’elle n’en prenait habituellement pas. A cette heure de la nuit, le jeune homme n’est pas du genre à se rebeller inutilement, et surtout, ne cherche pas à comprendre réellement… Il se leva donc de son siège, pour aller chercher du sucre dans l’armoire, en prit un carré et le mit donc dans la tasse de la brune. Il ne disait rien, de toute façon, était elle en état pour répondre quoique ce soit de pertinent. En tout cas, il se rassit finalement en face d’elle, un air distrait sur le visage. En fait, il pensait à sa grande sœur, qui était peut être elle aussi réveillée à cette heure là. Il pensait souvent à elle, à sa famille en fait, à son époque de grandeur passée. Il était réellement heureux à cette époque, et il se rendit compte qu’il n’avait pas forcément bien réagit après la mort de son père. Il se sentait toujours aussi coupable envers sa sœur, qu’il avait condamné à l’esclavage à cause de sa bêtise, de son égoïsme et de pleins d’autres choses tout aussi détestable.. Qu’est ce qu’il ne donnerait pas pour repartir dans le passé, empêcher son père de partir… Sentant ses yeux s’embuer légèrement, il secoua la tête, et tenta de reprendre pied avec la réalité. Il semblait que Shannon avait dit quelque chose, mais il ne sût pas si c’était réellement le cas, et ce qu’elle avait pu dire…

Comme un gamin prit en faute, Tim se releva brusquement, tapant au passage dans la table… Il poussa un léger gémissement, et se rendit compte qu’il avait fait tomber la tasse de café pas encore vide sur Shannon… Il regarda avec un air interdit la tâche qui se formait sur la robe de la jeune femme. Il ne pensait même pas à s’excuser, ça ne lui venait pas à l’esprit le moins du monde. C’était certainement l’une de ses pires conneries depuis le début de son esclavagisme, et même si la jeune fille était dans un sale état, elle ne laisserait pas passer cela… Le jeune homme était certain que la robe coûtait un prix inimaginable, et si elle avait tout l’argent possible, elle n’apprécierait pas de perdre l’une de ses robes favorites. Il se précipita finalement vers l’essuie tout, et en prit plusieurs feuilles pour tenter de sauver la robe de sa patronne. Il approcha plus prudemment de Shannon, et tenta maladroitement d’éponger le café qui avait déjà pénétré le tissu… Bien entendu, ça ne servait strictement à rien, mais Tim ne savait pas réellement ce qu’il pouvait faire de plus. Et d’ailleurs, il ne s’était toujours pas excusé, et il était clair qu’il n’allait pas tarder à recevoir une punition, et il n’allait très certainement pas aimer ça, comme d’habitude… Finalement, il lâcha quelques mots :

« Ne me punissez pas, je vous en prie… »

Son ton avait quelque chose de désespéré, il ne voulait surtout pas souffrir. Il avait l’air d’un pathétique lorsqu’il était comme ça, mais après tout, qui pourrait rester fort face à une certaine torture physique continuelle ? Dans sa déchéance, il aurait même pu se mettre à genoux et embrasser les pieds de Shannon. Il ne désirait pas le moins du monde se rabaisser, mais souffrir une fois encore, il ne pouvait s’y résoudre… Il se détestait d’être aussi faible, mais ne pouvait rien faire contre ça…

« Laisse tomber… »

« Tu l’amènera au pressing et y’a intérêt pour toi qu’il me la rende nickel ! »

« Rend toi utile pour une fois, aide moi à monter jusqu’à ma chambre. »

La surprise ? Oui, voilà le sentiment que pouvait ressentir Tim à cet instant bien préçis. Il s’était attendu, malgré sa supplique à au moins subir un coup d’ultrason. Mais ce fût une simple pression sur son front qui se fit sentir. Même pas suffisant pour le faire chuter, bien qu’il accompagne tout de même le mouvement. Pour lui faire plaisir ? Non pas réellement, simplement il ne voulait pas empirer sa situation actuelle. Shannon se releva, il imita le mouvement rapidement, peut être pour l’aider si elle avait du mal à tenir debout, ou quelque chose comme ça. Malgré certains faux semblants, Tim aimait bien sa maîtresse, une affection bien mal placée d’ailleurs, mais il n’y pouvait rien. Après tout, il était près à voir du bon en chacun, même cette harpie qui se disait être sa patronne. Il n’avait pas remarqué le geste de la brune pour défaire sa robe, sinon il serait certainement sorti de la pièce. Pourtant, il reçu la robe en plein dans la tête, et lorsqu’elle tomba finalement au sol, il du faire face au corps parfait de sa patronne. Sa bouche s’ouvrit sous la surprise, et il se sentit rougir brusquement. Oui elle était belle, et si Tim n’était pas du genre à fantasmer pour rien, il l’imaginait déjà sans ses dessous, qui étaient très affriolants d’ailleurs… C’était presque une punition que de devoir la regarder, sans même pouvoir toucher… Il n’avait pas écouté ce que disait Shannon, trop occupé à la regarder, mais il savait bien qu’il était question de faire nettoyer la robe. Après tout, après 4 ans de servitude il avait au moins appris quelques automatismes. Robe sale = Pressing illico presto pour rattraper la tâche… En tout cas, Tim reprit difficilement ses esprits, et uniquement lorsque la brune reprit la parole… Intérieurement, il espérait qu’elle n’ai pas remarqué le regard de Tim, sinon il était bon pour les ultrasons c’était certain.

Il se précipita vers elle, et passa un bras sous son aisselle afin de l’aider à gravir les escaliers. Ce n’était pourtant pas une bonne idée. La promiscuité entre le corps presque nu de Shannon et le sien lui faisait des bouffée de chaleurs, et il se demandait franchement pourquoi il réagissait comme ça… Peut être parce qu’à 20 ans il était toujours puceau, et qu’il ne connaissait strictement rien à tout ça… En tout cas, ils arrivèrent tant bien que mal en haut des escaliers, et se dirigèrent enfin vers la chambre de Shannon. Le pauvre Tim était tout rouge, et pas parce qu’il avait subit un effort, non pas du tout… Il déposa finalement Shannon sur le lit, non sans avoir effleuré accidentellement sa hanche, ce qui provoqua une nouvelle rougeur de la part de Tim. Il se reprit néanmoins plus ou moins bien, et demanda d’une voix tendue :

« Vous désirez autre chose mademoiselle Eastwood ? »

Il espérait qu’elle répondrait négativement, qu’elle le congédierait rapidement. Il n’avait qu’une envie, retrouver son lit, et d’ailleurs une seconde, oublier ce qu’il venait de voir… Ce n’était pas bon pour lui que de commencer à vouloir se taper sa patronne…

« Oh que oui… »

« Ne fais pas ton timide… J’ai vu la façon dont tu me regardais tout à l’heure, et qui t’en blâmerait ? »

« Ne t’en fais pas… je serais douce avec toi. »

A sa réponse, Tim savait qu’il allait se passer quelque chose non prévu, qui le dépassait complètement. Il n’avait pourtant pas loupé le regard enfiévré de Miss Eastwood, et savait ce qu’il signifiait. En général, ce regard était présent lorsqu’elle ramenait des hommes dans sa chambre, elle avait envie d’une relation sexuelle, et son jouet allait être Tim. La panique commençait à l’envahir doucement, il savait que cela le dépassait complètement. Pourtant, lorsqu’il se sentit tomber en avant, il accompagna le mouvement, mais ne faisait rien qui aurait pu être équivoque. A dire vrai, il ne pouvait pas s’abandonner à cette envie qui le prenait aussi lentement que sûrement. Cette femme était sa maîtresse, il était son esclave, aucune relation n’était possible. Se faisait-il des films ? Oui, certainement il pensait déjà à des sentiments qu’il n’était pas sensé ressentir. L’aimait-il ? Non certainement pas, enfin… Il ne le savait pas. Il cessa de divaguer lorsqu’il sentit les doigts froids de la belle sur son torse. Ses caresses étaient réellement agréables, il n’avait pas le souvenir d’avoir un jour ressenti un plaisir aussi important, et il se doutait bien que ce n’était que le début. Elle reparla, et à ses mots, il ne put s’empêcher de rougir fortement. Lui qui avait imaginé un instant avoir été le plus discret possible, c’était désormais la preuve que ce n’était pas le cas. Pourtant, elle ne semblait pas lui en vouloir aux actes qu’elle accomplit par la suite. Il ne connaissait rien à l’amour, il ne l’avait jamais fait, et ce qu’elle était en train de faire était tout simplement divin. Comment aurait il pu imaginer un jour que ça serait celle qu’il devait vouvoyer et servir qui le sortirait réellement de l’enfance ? Certainement pas Tim…

Lorsqu’elle l’embrassa finalement, non sans avoir de nouveau prit la parole, Tim resta un instant interdit, avant de ne pouvoir s’empêcher de devenir actif. Il laissa sa langue et ses lèvres mener la danse, entamant un baiser fiévreux et affriolant. Bon sang que lui arrivait-il ? Lui si timide d’ordinaire ce comportait comme le plus chevronné des séducteurs. Enfin, peut être pas aussi bien, mais en tout cas il ne restait plus passif. Pourtant, ce n’était pas lui qui dirigeait, Shannon était encore la maîtresse, et lui l’esclave. Elle se débarrassa de son corset, et ce fût à cet instant que les instincts de Tim se réveillèrent, pour dévoiler un jeune homme qui n’existait pas d’ordinaire. Il embrassa la jeune femme avec passion, tandis que ses mains caressaient lentement mais sûrement le corps parfait de la femme qui lui donnait des ordres. Pendant un instant, il eut l’idée de renverser la situation. Faire pour quelques instants de lui le maître, simplement pour cette fois. D’ailleurs, ce idée fit son chemin, et d’un mouvement de son corps, il fit passer la demoiselle sous lui, tandis qu’il se débarrassait de sa chemise. Il faut pas croire, cet acte ordinaire qu’est l’acte sexuel était inscrit génétiquement dans tous les gênes, et Tim n’échappait pas à la règle. Sans l’avoir jamais fait, il se doutait de ce qu’il devait accomplir, et il le faisait d’ailleurs avec brio. Il devint de plus en plus entreprenant, jusqu’à laisser ses mains s’égarer jusqu’au dernier rempart de tissus de la jeune fille, sa culotte. Il s’en débarrassa rapidement, profitant entièrement de toute la nudité de la belle Shannon. Jamais il n’aurait pu rêver de cela, et pourtant, voilà que ça arrivait. Pourtant, maintenant il retira son caleçon (et voui il était en ‘pyjama’^^), et se stoppa. S’il se doutait de ce qu’il devait faire, il n’osait pas prendre le risque de faire une bourde. Après tout, et si elle avait changé d’avis ?

La passion dévorante de Tim était contagieuse et il m’en imprégna. Il se montra à son aise plus vite que je ne le l’aurais pensé. Satisfaisant en somme, ainsi qu’excitant ! Jamais je n’avais eu à faire à une personne non expérimentée dans la matière et son exaltation était bien plus palpable et démonstrative que tout ce que j’avais pu connaître jusque là, bien que ses mains vierges de tout touché impudique étaient encore un peu timides dans leur exploration. Quelques secondes plus tard, je me trouvais agréablement surprise… Il se montrait entreprenant, peut être voulait il être le dominant et croire que pour une fois, j’étais celle qui était soumise. Grand bien lui fasse ! Pourquoi lui démolir son fantasme, je le laissais donc profiter de cet instant sachant pertinemment que je restais maître de la situation.

Il me mit à nue et je laissais ses yeux se repaître de la vue de mes courbes. Lui faire plaisir ? C’est bien mal me connaître que d’imaginer une telle chose ! J’aimais simplement voir cette lueur s’animer dans le regard de mes amants… avant, pendant… J’appréciais le reflet que me renvoyait leurs yeux, je me sentais aimé bien qu’il ne s’agisse pas d’amour à proprement parlé, juste du désir, mais c’était ce qu’il s’en rapprochait le plus. Et après, plus rien. Voilà pourquoi j’étais d’humeur plus qu’exécrable les lendemains matins. Mes esclaves, Peter, tous pensaient que la raison était le réveille difficile d’une soirée trop arrosée, mais ils se trompaient… Je me sentais pathétique, minable de chercher à combler ce manque d’affection avec ces hommes. Pourtant c’était tout ce que j’avais trouvé, les seuls moments où je me sentais bien et je n’étais pas prête de m’arrêter ! Je voulais qu’on m’aime… certes j’étais une garce manipulatrice doublée d’une égocentrique mais je n’étais pas pour autant dénuée de sentiment ! Je souhaitais simplement qu’on m’aime pour ce que j’étais, cependant j’avais l’impression que cela était impossible… Alors, j’avais la fâcheuse habitude de repousser quiconque essayait de rentrer dans ma vie, pour ne pas souffrir d’une désillusion.

Les doigts de Tim parcouraient ma peau à la découverte de mon corps, sous ces touchés ma respiration s’accéléra, se saccada et je m’assurais d’en rajouter un chouïa. De la comédie ? Moui, en quelque sorte. Mais tant que nous n’étions pas dans le vif du sujet, je ne pouvais pas me laisser complètement aller, manquerait plus qu’il se braque ! Alors tout ce qui pouvait encourager sa nouvelle assurance était la bienvenue !

Un dernier vêtement vole et Tim se retrouvait aussi dénudé que moi. Et quelle agréable surprise de découvrir qu’il m’avait caché une si importante ‘qualité’ (^^’). J’étais encore plus émoustillée, mais Tim lui, semblait faire un blocage… Allez Tim, tu ne vas pas te faire prier quand même ! Hésitait il ? J’allais le remettre dans le droit chemin moi ! Nul besoin de parler, dans de tels moments, le langage du corps suffisait amplement. Je glissais mes mais dans son dos, jusqu’à ses reins pour le resserrer contre moi, qu’il sente son corps contre le mien, nos peaux nues l’une contre l’autre. Un délicieux frisson parcouru mon échine, alors que je me sentais m’enflammer, me brûler, me consumer de l’intérieur. Ne me force pas à te supplier… Je remplaçais mes mains par mes jambes que j’enroulais autour de son bassin tout en me cambrant. J’humidifiais mes lèvres de ma langue, puis parti à la rencontre de sa bouche avec gourmandise et envie.

Il n’en fallu guère plus pour que Tim se prenne de nouveau au jeu. Il me fit sienne en pénétrant dans l’antre de mon intimité alors que nous étouffions tous deux nos premiers gémissements contre la bouche de l’autre. Certes, il fut d’une extrême lenteur et mit énormément de précaution dans ses gestes, mais même avec toute la mauvaise foie du monde, je ne pouvais l’en blâmer. Certaine chose sont acquises grâce à l’instinct, et d’autre ne s’apprennent qu’avec l’expérience. Cependant, ce rythme qu’il nous imposait allait me rendre folle ! C’était délicieusement enivrant et monstrueusement frustrant en même temps ! Je n’y tins guère longtemps d’ailleurs, d’un même mouvement du bassin que Tim précédemment, j’inversais nos positions, reprenant le contrôle pour de bon.

Un nouveau baiser, mais différent cette fois ci… Je lui faisais comprendre que la suite des ‘opérations’ serait différente. Je pris appuie sur son torse avec mes mains, et j’instaurais un rythme plus soutenu sans jamais quitter ses yeux. Je perdis le contact visuel lorsque j’atteignis la culminance de mon plaisir et que je renversais la tête en arrière de satisfaction. Je me laissais tomber mollement aux côtés de Tim en reprenant mon souffle. Qui c’est qui allait faire un gros dodo ? Allongée sur le ventre, je passais mes bras sous mon oreiller et dis d’une voix absente :

« C’était pas mal… »

Ouais, juste pas mal ! Il fallait avouer que j’avais connu mieux, comme Mat’ par exemple même si cet aveu me donner envie de gerber. Mais j’avais connu pire aussi ! Alors dans ma grande bonté d’âme, je lui filais 11 sur 20 avec mention ‘passable’.

« Temps que j’y pense… Personne, et je dis bien personne, ne doit être au courant de ça ! Si jamais tu déballe tout à qui que ce soit, je nierais tout en bloc et je dirais que t’as abusé de moi alors que j’étais bourrée ! J’t’enverrais aussi faire un p’tit séjour chez McCloud !»

Voilà qui devait l’empêcher d’ouvrir sa bouche sur le sujet !