Geneydra
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 Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]

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Leyla Sawyer
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Leyla Sawyer


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MessageSujet: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeDim 25 Mai - 21:58

    Leyla laissa tomber le chargeur de son arme à feu dans sa main gauche et l’observa d’un air contrarié ; il lui restait deux balles. Elle laissa échapper un juron entre ses dents et posa l’arme sur la table en bois devant laquelle elle était assise. Sans arme, impossible de trouver quoi que ce soit dans cet environnement dangereux. La dernière fois qu’elle était sortie, elle avait failli y laisser la peau, agressée par deux contaminés qui frôlaient une frénésie incontrôlable. Il fallait qu’elle aille faire le plein, que ce soit d’armes, ou même d’argent. Tout ce qui pourrait lui être nécessaire en réalité. Elle avait élu domicile dans le grenier d’une vieille masure, dont la trappe en hauteur ne laissait rien voir. Pour le moment, elle n’avait pas été démasquée. Leyla était quelqu’un de très prudent ; ayant été une voleuse, elle connaissait très bien la discrétion et les combines pour ne pas se faire repérer. Seulement, on n’était jamais à l’abri de fous dangereux à la recherche de la même chose que soi même. Elle posa son coude sur la table et passa une main dans ses cheveux emmêles, fermant les paupières par lassitude. Elle savait où elle pourrait peut-être trouver quelque chose. Chez Steven Murphy, un ancien général, fanatique des armes en tout genre, et légèrement paranoïaque sur les bords. Qu’il soit mort ou pas, elle avait de grande chance de trouver tout ce qu’elle désirait dans son coffre fort blindé. Combien de temps cela faisait-il qu’elle n’avait pas forcé un coffre fort d’ailleurs ? Facilement six ans, mais c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas. Si Leyla savait que ce général en question possédait tout ce petit attirail, c’est parce qu’elle avait eu la chance de le rencontrer à une soirée endiablée et qu’il l’avait invité à prendre un verre chez lui. Il avait suffi de le laisser quelques minutes dans la cuisine servir le tout pour qu’elle ait repéré le dit coffre fort et son système de sécurité. Les hommes étaient trop peu prudents lorsqu’il s’agissait de femmes vous ne trouvez pas ? Quoi qu’il en soit, Leyla savait où il habitait avant que le Geneydra ne fasse des ravages et mort ou pas, elle devait mettre la main sur le contenu de ce coffre. Elle se redressa de sa chaise et saisit le chargeur qu’elle inséra avec fermeté dans son arme. Le déclic familier retentit et elle l’accrocha à sa ceinture, reportant ensuite son attention sur le sac poussiéreux qui abritait tout son matériel de vol. Elle repensa à la bonne époque, lorsqu’elle et Joshuah faisait les quatre cent coups, faisant friser la crise de nerf aux autorités. Le bon temps… Maintenant, tout ce qu’elle souhaitait, c’était faire la peau à cet homme. Malheureusement pour lui, elle était très rancunière et cet imbécile de Josh avait fait l’erreur de la sous-estimer et surtout, il s’était laissé happer par sa lâcheté. Rien qu’en pensant à lui, Leyla sentit poindre en elle une colère dévastatrice, mais comme toujours, elle reprit le dessus sur ses émotions, se concentrant sur son plan à venir.

    Quelques minutes plus tard, elle quittait enfin la demeure, prenant soin de se faufiler à pas feutrés. Le soleil s’éclipsait déjà à l’horizon, laissant place à la nuit inquiétante et annonciatrice de bien des morts. Toute vêtue de noir et surtout un tissu couvrant le bas de son visage, la jeune femme fila, telle une ombre dans la dense végétation qui avait élue domicile. Elle écarta quelques branches et feuillages pour dégager une jeep, véhicule dont elle se servait qu’en cas de nécessité absolue. L’essence se faisait rare depuis ces sept années de déchéance et Leyla usait de la jeep pour s’approvisionner en nourriture ou en armes. Le ronronnement familier du moteur brisa le silence et le véhicule disparut dans les méandres des habitations abandonnées.

    Lorsqu’elle arriva à destination, la nuit était noire, plongeant toutes ces ruines dans une ambiance des plus lugubres. Elle n’avait croisé personnes pour le moment, mais elle était consciente que le bruit d’un véhicule ne passait jamais inaperçu. Il fallait donc qu’elle fasse vite.
    Elle pénétra dans l’immeuble, et entreprit de monter les six étages qui la séparaient de son but. La poussière, les déchets, les squelettes. Tout cela n’était pas surprenant…
    La porte était ouverte et Leyla remonta la lampe torche pour éclairer la pièce obscure qui s’offrait à ses yeux clairs. D’un pas prudent, elle avança vers le centre de la pièce, son autre main posée sur l’arme accrochée à sa ceinture. Le silence était omniprésent…

    Après s’être assurée d’être seule dans l’appartement, elle se dirigea vers le pan de mur derrière lequel se trouvait le coffre fort et posa ses affaires pour avoir les mains libres et glisser ses doigts le long de la paroi coulissante. Elle mit peu de temps pour pénétrer dans la pièce secrète, baignant dans la noirceur la plus totale. Dans un geste rapide, elle traîna son sac de matériel et en tira une oreillette surmontée d’une lumière qui éclairait par un seul faisceau ce qui s’étendait sous ses yeux. Le coffre fort était bien là, imposant et recouvert d’une fine couche de poussière. Elle sorti un stylo et s’approcha, posant une main contre la porte blindée. Tout était dans le son ; le cliquetis de la molette permettait de trouver la combinaison du code. Elle était obligée de travailler manuellement et cela faisait quelque temps qu’elle n’avait pas pratiqué, mais elle comptait sur sa fine oreille pour faire tout le travail. Les premiers chiffres ne furent pas très difficiles à trouver – 3.7.0.5 – mais le dernier fut plus dur et elle dut fermer les paupières et s’y prendre à plusieurs fois pour le trouver.


    « Huit… » Souffla-elle après avoir entendit le cliquetis presque imperceptible.

    Son cœur s’était mis à battre la chamade. Elle en avait forcé beaucoup des coffres forts dans sa vie, et celui-ci était un des moins performants et donc un des plus faciles à ouvrir. Seulement, en vue de la situation, elle ressentait un léger stress face au résultat. Elle saisit la poignée et la tourna, ne pouvant réprimer un soupir de satisfaction lorsque la porte grinça pour se laisser ouvrir. Son regard se posa sur les mallettes qui s’y trouvaient et elle jeta un œil à l’intérieur pour s’assurer de son contenu. Une arme - très belle arme par ailleurs – accompagnée d’un bon stock de munitions ; tout ce dont elle avait besoin. Elle se mordit la lèvre inférieure, satisfaite de son acquisition, et ouvrit un deuxième sac pour y mettre le contenu du coffre. Elle trouva d’ailleurs une petite liasse de billet perdue au milieu de tout ça, ce qui lui arracha un sourire en coin. Elle remit le tissu sur le bas de son visage et saisit les sacs pour se diriger vers le salon. C’est alors qu’elle entendit un bruit sourd…





Dernière édition par Leyla Sawyer le Jeu 19 Juin - 16:48, édité 1 fois
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Michael Trent
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeLun 26 Mai - 17:20

free music



La nuit, les ombres semblent mouvantes... Cela n'a jamais été aussi vrai que dans la vieille ville. Des hordes de contaminés, généralement les fous, observait dans l'obscurité, scrutant la moindre faiblesse des sains, animé par une violence dictée par le Geneydra.

Entre les murs morts, chaque son résonnait comme celui d'une armée, et la végétation désormais luxuriante donnait une impression étonnante de jungle urbaine. Depuis quelques temps, les stocks de munitions se vidaient à vue d'oeil, et suite à quelques guet-appens de contaminés, des hommes et des armes avaient été perdus. Les rebelles connaissaient des jours sombres, leur nombre avait diminué, et les contaminés gagnaient du terrain au sein de la ville.
Ils avaient dû en tuer un grand nombre pour que les survivants prennent leurs distances, c'était une véritable guerre, les gens de Genosha devait bien s'amuser à voir les défavoriser se battre pour la moindre parcelle de terrain, se battre pour manger, se battre pour survivre...

Michael avançait prudemment, l'arme en joue, chacun de ses pas résonnait dans le silence de la nuit, il pouvait voir du coin de l'oeil les contaminés qui le suivaient, attendant le moment propice pour se jeter sur lui. Il n'avait pas l'intention de leur laisser cette chance.
Il y avait de cela presqu'un an, lors d'une expédition, Michael et d'autres Rebelles avaient trouvés un groupe de survivants repliés dans un des quartiers nord de la ville, parmi les survivants, l'ancien soldat retrouva l'un de ses supérieurs du RAID, le Général Steven Murphy, chargé de la protection du groupe de survivant.
Il avait intégré avec enthousiasme les rangs des Rebelles, et avait apporté avec lui tout un stock d'armes, qui leur furent très utiles.
Et puis, lors d'une sortie pour rechercher des vivres,il y avait de cela une semaine, ils étaient tombés sur un groupe de contaminés fous-furieux, il y avait eut quelques morts et un seul blessé, grave: Murphy.
S'il été certain qu'il avait été contaminé, il eut la chance de ne pas en subir les effets, car ses blessures s'infectèrent et il mourut bien avant que les symptômes ne se déclarent. Sur son lit de mort, il avait livré son secret à Michael à propos d'une cache d'arme chez lui, non seulement dans son coffre-fort, dont il donna la combinaison, mais aussi à la cave, dans une pièce secrète de la maison.
Il lui avait expliquer comment l'ouvrir, mais doutait que le mécanisme en grande partie informatisé ne soit encore opérationnel.

Michael avait traversé la moitié de la ville à pied, la moto qu'il affectionnait tant n'avait pas voulu démarrer, faute d'essence. C'était d'ailleurs en partie sa faute si leurs réserves d'essence s'étaient vidées à toute vitesse. Oubliant toute prudence, il avait privilégier les déplacements en voiture et en moto, même pour les petits trajets. Il était vrai qu'être à bord d'un véhicule présentait moins de danger qu'être à pied.
Mais il n'avait pas penser à la durée, trop content de pouvoir chevaucher une vieille moto.
Il payait leprix de son erreur, désormais forcé de s'aventurer de nuit dans des quartiers dangereux, et à pied.
Il arriva enfin en vue de la maison de Murphy, il repéra immédiatement la jeep garée devant... Un survivant?
Discrètement, il entra à l'intérieur. De l'extérieur, le manoir était déjà particulièrement impressionnant, mais de l'intérieur c'était encore plus inquiétant, les toiles d'araignées, les planches moisies, les murs éffondrés aux poutres apparentes, une vraie maison hantée. Inspectant tout avec sa vision nocturne, il tentait tant bien que mal de ne pas faire grincer le vieux plancher.
Il savait que le coffre-fort se trouvait au dernier étage, dans le bureau de Steven, aussi grimpa-t-il les étages sans trop s'intéresser à ce qu'ils contenaient, vérifiant simplement qu'aucun détraqué ne s'y était réfugié. Il arriva au dernier étage et aperçut le halo lumineux d'une lampe torche. Le survivant devait certainement s'intéresser à la même chose que lui, il avança très discrètement, prenant bien soin de marcher le long des murs, pour que les planches ne grincent pas. Dans l'obscurité qui l'entourait, la lampe torche qui gigotait dans le bureau de Steven était comme un phare en plein brouillard, il lui fit même mal au yeux.

Il s'approcha de la porte du bureau, et jeta un rapide coup d'oeil à l'intérieur, en face de la porte, collé au mur du fond, la silhouette venait d'ouvrir le coffre, et en tirait des malettes. Une planche craqua sous son poids, il se cacha immédiatement derrière le montant de la porte, sa respiration n'était plus qu'un murmure. Il se méfiait toujours des autres survivants, surtout si ceux-ci étaient seuls, car la solitude pouvait avoir le même effet que le Geneydra sur certaines personnes, il préférait éviter d'être criblé de balle par une personne un peu trop facile de la gâchette.
Il semblait que l'intrus se soit interromput, lui aussi avait entendu le craquement, la porte ouverte laissait passer le halo lumineux de la torche que l'inconnu portait sur la tête, ce qui laissait clairement indiquer qu'il regardait dans la même direction.

Michael se décida à parler, surprendre l'inconnu aurait pu avoir des effets plutôt incontrôlables et dangereux pour son intégrité physique. Il parla d'une voix calme, sans agressivité, ni rudesse:


"Je m'appelle Michael Trent, Chef de la Résistance, je ne veux pas vous faire de mal... Est-ce que je peux me montrer sans que vous m'abattiez?"

Sa voix résonna un peu dans le silence alentour, lentement, il se plaça dans le halo de l'inconnu, se présentant en position de faiblesse, puisque la lumière l'empêchait de distinguer son interlocuteur. Les mains levées, le fusil de sniper dans l'une d'elle.

"Je ne vais pas vous faire de mal, je viens simplement pour récupérer de l'équipement... Il me semble que c'est aussi votre cas." Il désigna le coffre-fort d'un signe de tête.

Il espérait que le survivant le prendrait au sérieux, et ne l'abattrait pas...
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeMar 27 Mai - 1:08

    Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce avec les sacs en mains, Leyla entendit un craquement ; elle n’était pas seule dans la demeure et elle libéra une de ses mains pour saisir son arme. Elle écouta à nouveau attentivement tous les sons provenant de l’édifice endormi puis entendit une voix claire briser le silence pour s’adresser à elle. Une voix masculine et sereine qui se présentait comme étant Michael Trent, le chef de la résistance. Elle s’étonna de ce statut dont elle n’avait nullement entendu parler et ne baissa pas pour autant l’arme qu’elle rivait vers l’encadrement de l’ouverture béante. Le faisceau de lumière qui provenait de sa petite torche éclaira vaguement les meubles poussiéreux du salon, et elle vit un homme se placer à la lumière face à elle, une arme à la main. Il leva les bras, dans un signe de soumission et lui déclara qu’il était là pour l’équipement, tout comme elle. Leyla resta immobile, le scrutant de ses yeux azurés, puis elle se décida à baisser son arme.

    « Je ne vous abattrais que si vous m’y obligez… » Lâcha-elle en s’approchant à pas prudents.

    Il n’avait pas l’air dangereux, et elle était curieuse de savoir depuis quand il y avait une résistance. Constatant que la lumière était aveuglante pour celui qui lui faisait face, elle l’enleva et reprit sa torche en main pour avancer vers lui. Le Michael en question avait l’air d’être plus âgé qu’elle, et portait une tenue digne des commandos de l’armée, ce qui lui arracha un regard méfiant.


    « Je m’appelle Leyla Sawyer… Depuis quand y a-t-il une résistance ? Je n’en ai jamais entendu parler… » Lui lança-elle en se postant face à lui.

    Elle avait appris à se méfier comme de la peste de tous ces anciens pions du gouvernement. Après tout, la plupart de ceux qui avait de l’expérience dans le métier avait été recruté par McCloud. De bons petits soldats, c’est exactement ce qu’il souhaitait avoir. Cependant, elle savait reconnaître les menteurs, et ce Michael Trent ne paraissait pas en être un. Au pire, s’il tentait quoi que ce soit, elle gardait sa main non loin de son arme. D’apparence, le dénommé Michael avait tout à fait la carrure d’un soldat, et sa mâchoire saillante et ses yeux sombres lui donnaient une détermination à tout rompre. Ce qu’il souhaitait apparemment, c’était mettre la main sur le contenu du coffre. Seulement, Leyla était là avant et elle n’était pas sûre de vouloir partager avec cet inconnu. Son regard glissa des yeux de son interlocuteur vers l’arme qu’il tenait à la main. Un fusil, qui devait peser particulièrement lourd à en voir l’armature.


    « Jolie arme… » Murmura-elle en joignant ses lèvres dans une moue amusée. « Vous avez été dans l’armée ? »

    La torche à la main, elle balaya rapidement la pièce du faisceau lumineux avant de revenir à Michael. Il n’y avait pas un bruit excepté leur échange verbal mais il ne fallait jamais se fier au silence ; il était souvent traître et trompeur. Leyla avait essuyé bien trop de combats en s’y fiant.

    « Vous êtes venu seul ? » Lui demanda-elle en plissant malicieusement les yeux.

    Elle se dirigea vers la fenêtre la plus proche, délaissant ainsi sa nouvelle rencontre, puis jeta un œil à travers la vitre sale, parcourant du regard l’immensité désertique qui s’étendait sous ses yeux. Pas un geste suspect en bas… C’était le calme plat. Du moins pour le moment. Avec le bruit du moteur de sa jeep, elle avait sûrement du attirer l’attention de certains mal intentionnés. Des mèches désordonnées retombaient devant son visage fin et elle les dégagea dans un geste vif avant de se tourner à nouveau vers Michael.


    « Comment êtes-vous venu jusqu’ici ? » Lui demanda-elle.

    Décidément, elle se faisait particulièrement bavarde, assaillant l’inconnu de questions. Mais tout ça était de rigueur dans ce monde en ruines où on ne pouvait compter sur personne. Toutes ses anciennes connaissances lui avaient prouvé qu’il ne fallait faire confiance à personne, et elle avait bien retenu la leçon…


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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:48

Leyla Sawyer a écrit:
« Je ne vous abattrais que si vous m’y obligez… »

La première chose qui frappa Michael, et il ne cacha pas sa surprise, fût d'entendre une voix féminine. C'était peut-être un peu macho de sa part, mais il avait pu constater à plusieurs reprises que les femmes seules avaient tendances à survivre moins longtemps dans les ruines. Bien sûr, il avait aussi vu des femmes mettre des déculottées monumentales à des hommes, mais elles étaient plus rares.
Le timbre chaud, bien que lègèrement dur étant donné la circonstance, laissait deviner une personne plutôt jeune. C'était étonnant de voir à quel point l'instinct de survie pouvait être développé chez certains.
Il se força à reprendre un expression plus neutre, et s'autorisa à lever une main devant ses yeux, agressés par le halo de la torche. Il entendit aussi le bruit d'une sécurité de pistolet que l'on remet.
Il se détendit un peu, visiblement elle n'avait pas l'intention de l'abattre froidement...


Leyla Sawyer a écrit:
« Je m’appelle Leyla Sawyer… Depuis quand y a-t-il une résistance ? Je n’en ai jamais entendu parler… »

Il eut un sourire amusé. Si la résistance commençait à faire pas mal parler d'elle à Genosha, elle était beaucoup moins célèbre dans la vieille ville. Et pour cause, il n'y avait pas de moyens de communication chez les défavorisés.

"Il y a une résistance depuis que Marvin McCloud est un tyran esclavagiste, Leyla. Vous devriez vous tenir plus au courant. Cela fait plus d'un an que nous sommes réellement actifs, et même si pour l'instant on ne peut se permettre d'action à grande échelle, croyez bien que nous sommes déjà remarqué à Genosha..."

Ils avait fait parler d'eux aux informations de la nouvelle ville, avec la libération de trois défavorisés encore exempt de puce, et aussi pour avoir semé une petite panique dans un marché aux esclaves. Il n'y avait eut aucun blessé, rien que des coups de feu tirés en l'air et un cri de guerre. La Rebellion était belle est bien présente, et Marvin McCloud avait du souci à se faire, il était probable qu'il s'en faisait d'ailleurs.
Michael était assez fier de ses coups d'éclats, c'était un premier pas vers la déstabilisation de l'empire McCloud, prouver aux citoyens qu'ils n'étaient pas en sécurité, et que le tyran ne pouvait absolument rien contre cela.


Alors que Leyla s'approchait de lui, pour mieux le détailler, elle défit la lampe-torche qu'elle avait autour du front, laissant apparaître, dans un bref halo, des cheveux d'or. Michael ne voyait plus rien dans l'obscurité ambiante, si ce n'était la chiche lumière de l'extérieur que laissait passer une unique fenêtre.
Tout près de lui, il sentit la jeune femme lui tourner autour, et il ne montra aucun signe d'inquiétude quand elle lui parla de très près.


Leyla Sawyer a écrit:
« Jolie arme… » « Vous avez été dans l’armée ? »

L'idée qu'il puisse être soldat ne semblait pas vraiment plaire à Leyla, certainement une de ces anti-conformistes complètement ancrées dans des convictions dictées par les médias surfant sur la vague de la guerre en Irak. Il détestait cette mentalité idiote qui consistait à brandir des banderolles et des cartons tamponnés "No more War" ou "All against the War", c'était bien là des réactions d'idiots ignorants convaincu que si l'on oppose aucune résitance aux terroristes ils s'arrêteront d'eux-mêmes.
Pour un peu, Michael se serait énervé, mais il n'était pas là pour parler politique. Il n'était pas forcément en accord avec chaque décision du gouvernement, mais c'était un bon soldat, il avait obéit, et avait servit son pays du mieux qu'il avait pu. Entrer dans le RAID avait été une sorte de Redemption pour ses faits d'armes sanglants en Afghanistan.
Et au final, il n'était pas mieux lotit qu'elle, olbigé de croupir dans un bunker, dans la vieille ville, obligé de se battre pour manger et assurer la survie de tout un groupe de personnes qui comptait sur lui. Il n'était plus un pion du gouvernement.


"Un vieux souvenir de l'Afghanistan... J'ai effectivement été soldat. Et regardez où j'en suis maintenant."

Il n'avait aucun compte à rendre, et surtout pas à une jeune femme complètement paumée. Mais l'heure n'était pas au débat, pourtant l'interrogatoire continuait. Elle ne se rendait pas compte qu'il avait donné une certaine heure pour son retour, s'il dépassait cette heure, il serait considéré comme mort. Même s'il pourrait bien entendu revenir plus tard, il préférait éviter à son frères et à ses proches une inquiétude inutile.
Il perdait du temps, et son plan ne suivait pas la direction qu'il lui avait donné, il détestait ça. Quand les choses lui échappaient, il avait tendance à se montrer un peu renfermé, presque boudeur.
Mais il préféra ne rien en montrer, qui sait, si Leyla avait survécu aussi longtemps toute seule, il y avait de fortes chances qu'elle leur soit très utiles en rejoignant les rebelles. Il aurait préféré ne pas se mettre à dos une recrue potentielle.


Leyla Sawyer a écrit:
« Vous êtes venu seul ? »

Décidément elle en avait des questions celle-là! Mais il lui pardonna. S'il était la première personne saine qu'elle croisait depuis on ne sait combien de temps, il était normal de s'informer. Il en aurait certainement fait de même s'il avait été à sa place.

"C'est exact. Je préfère effectuer mes missions en solo, je préserve la vie de mes hommes jusqu'à ce qu'ils soient indispensables. C'est ce que tout bon chef devrait faire... Vous ne croyez pas?"

Il mettait un point d'honneur à protéger ses hommes, et ses femmes d'ailleurs. Plusieurs survivants avaient rejoint les rebelles, sans pour autant en devenir des membres actifs, le bunker étant trop étroit pour tout ce monde, ils avaient dû ériger un périmètre de sécurité autour de celui-ci, plusieurs bâtiments permettaient le logement de tous les survivants retrouvés. Ce n'était pas Genosha, mais c'était tout de même assez vivant.
Et il avait besoin de ses hommes pour surveiller le périmètre, à chaque heur du jour et de la nuit, sans oublier les avant postes.
C'était toute une organisation qui s'était mis en place durant les années de contamination, et Michael comptait bien repousser les frontières jusqu'aux remparts de Genosha.
Il avisa la forme de la jeune femme qui se détachait dans la fenêtre.


Leyla Sawyer a écrit:
« Comment êtes-vous venu jusqu’ici ? »

"A pied. Nos réserves d'essences sont à sec. Et les rares pompes encores pleines sont dans des secteurs de la ville extrèmement dangereux. Je préfère la course. Ca entretient."

Il marqua une pause, puis se souvint de la jeep qu'il avait vu devant la maison. Il se décida enfin à bouger, et rejoignit Leyla devant la vitre, de là, on pouvait voir la voiture garée plus bas.
Un engin bruyant, ce n'était pas très prudent de se balader avec ça.


'C'est votre Jeep qui est en bas, non? J'espère que vous n'aurez pas ameuter tous les fous-furieux du quartier, j'aimerai pouvoir ressortir vivant de cet endroit."

Il se détourna et décida d'aborder la question fumante du partage des armes. Elle lui lancerait certainement l'argument du "premier arrivé, premier servi" à la figure, mais il avait plus d'un tour dans son sac. Et si elle acceptait de rejoindre les Rebelles, elle aurait tout ce dont elle avait besoin, nourriture, eau fraîche, chauffage, et armes. Si elle décidait de rejoindre les actifs.

"J'aimerai que nous discutions des armes que vous avez récupérées. Et notamment du rôle que vous pourriez jouer aujourd'hui, pour la cause des Rebelles..."

Il laissa sa phrase en suspens et se retourna pour fixer la silhouette qui se détachait toujours sur la vitre. Il n'avait pas encore pu réellement vor son visage, mais il la devinait jolie, sa silhouette élancée, sans être maigrichonne laissait penser qu'elle était athlétique.

"J'ai besoin des armes retrouvées ici, il y en a d'autres dans la cave. Mais le plus important, c'est que si vous acceptiez de me prêter votre Jeep, je pourrais transférer la totalité des armes au lieu de devoir les rapatrier au compte-goutte, ce qui serait à la fois long et dangereux."

Son ton devint soudainement très sérieux, mais il savait qu'il n'avait pas droit à l'erreur, et qu'en cas de refus, il devrait certainement forcer un peu la main de la demoiselle. Il n'appréciait pas en arriver là, mais cela serait malheureusement inévitable. Il lui fallait cette Jeep. De toute façon, il n'était pas décidé à la laisser repartir seule dans les ruines. Chaque survivant était précieux, c'était une vie sauvée. Il devait la ramener avec lui, et même si cela devait lui coûter les armes, et même la voiture, il la porterait sur son dos pour la ramener, de force s'il le fallait.

"Je vous propose de rejoindre la Résistance. Ce qui signifie que vous serez nourrie, logée, armée. Vous serez accueillie dans un endroit sûr, avec d'autres personnes. Je vous propose une solution à votre solitude et à vore situation.
Je vous en prie, ne la refusez pas..."


Il avait plusieurs fois fait l'expérience de solitaire qui refusaient de rejoindre les survivants. Ils préféraient leur vie dangereuse et solitaire, et la plupart finissait par mourir, rendu fou par leur solitude, ou attaqués par des contaminés.
Il espérait qu'elle accepterait, pour qu'il n'ait pas à la forcer...
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Leyla Sawyer
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeVen 30 Mai - 1:03

    Leyla avait pu remarquer la diplomatie employée dans le ton de son interlocuteur. C’était plutôt évident que l’homme qui lui faisait face n’était pas un impulsif des plus dangereux. Il lui fit alors part de la résistance qui était apparemment active depuis plus d’un an et la jeune femme ne put réprimer un haussement de sourcils. « Vous devriez vous tenir plus au courant » ? Cela commençait fort ; sur un territoire morcelé où massacres et déchéance régnaient, il était difficile de se tenir au courant. Michael Trent avait l’air d’être un homme serein, ne montrant aucune méfiance à son égard, sûrement parce qu’elle était une femme. Les hommes ne se méfiaient jamais assez en général de la gent féminine, et ça leur portait souvent préjudice. Elle ignorait tout de cet homme, elle ignorait même si ce qu’il disait était vrai, mais pour le moment, elle se contentait d’en apprendre le plus possible sur lui. Il était un ancien soldat, le chef de la rébellion, et paraissait quelque peu anxieux vis-à-vis du temps qui passait et de l’interrogatoire qui durait. Cependant, patiemment, il répondit à chacune de ses questions, même si cela se voyait à travers ses réponses qu’il n’était pas le genre d’hommes à aimer se faire questionner. En plus de cela, il était venu seul ; elle en déduisit donc que Michael avait été quelqu’un de solitaire dans l’armée, un chef, un fin stratège, quelqu’un qui aimait que le boulot soit fait proprement et sans bavure. Il était donc venu seul et à pieds, ce qui était plutôt suicidaire, excepté si l’individu en question avait une expérience nécessaire et assez de vécu pour pouvoir le faire sans problème. Leyla devina donc qu’elle avait affaire à un dur, un homme précis, intelligent et rusé…

    Alors qu’elle en avait fini avec ses questions, il se rapprocha d’elle et lui fit une réflexion sur sa jeep. Il aimerait ressortir vivant ? Et bien dans ce cas là, il n’avait cas partir. Leyla arqua un sourcil puis ses lèvres se joignirent dans un sourire en coin.


    « Ce véhicule m’appartient en effet… J’ai décidé de prendre le risque de l’utiliser car mes raisons sont bonnes. Si vous craignez pour votre vie, il vous suffit de faire demi tour maintenant. C’est aussi simple que ça ! » Lâcha-elle avec un regard malicieux.

    Elle n’avait pas employé un ton agressif, mais la tournure de la discussion commençait à ne pas plaire à la jeune femme. Si ce Michael Trent commençait à vouloir lui donner des leçons, l’issue de cette conversation serait vite connue. Leyla n’aimait pas qu’on lui dise ce qu’elle avait à faire, c’était aussi simple que ça, et comme celui qui lui faisait face, elle était terriblement têtue. Et voilà qu’il se mettait à aborder un tout autre sujet, qui était pourtant bien lié au précédent. Michael était malin ; il lui proposait de rejoindre les rangs des rebelles, et cela contre les armes qu’elle avait acquises ce soir. « Le rôle » qu’elle pourrait jouer au sein des rebelles ne lui suscitait rien de bon pour le moment. Elle était bien trop méfiante, et surtout, tous ceux à qui elle avait fait aveuglément confiance l’avaient trahi. Elle ne voulait pas faire la même erreur, quitte à se mettre quiconque à dos. Elle venait à peine de le rencontrer et souhaitait réfléchir à sa ‘proposition’, mais en attendant, elle repartirait avec sa jeep et ses armes.
    Elle s’adossa contre le cadre de la fenêtre, les bras croisés contre sa poitrine, une petite moue à la fois dubitative et amusée joignant ses lèvres sensuelles. Il lui fit alors part de son besoin de récupérer ces armes, ainsi que d’autres présentes à la cave, mais surtout, il avait besoin de sa jeep. Leyla se mordit la lèvre inférieure. S’il croyait qu’elle allait lui donner le véhicule, il se mettait le doigt dans l’œil. La jeep lui appartenait et sans elle, elle serait sûrement déjà morte. Lui prêter ? Elle le pourrait, mais seulement après mûre réflexion. Pour cela, il fallait du temps. La proposition fut alors faite. Rejoindre les rangs des rebelles. Proposition certes alléchante, mais Leyla n’était pas très ‘communauté’ et cela la faisait douter au plus haut point. La preuve : cet homme se retrouvait à trimer seul pour le bien-être des siens… Leyla ne voulait pas dépendre des autres et surtout pas que les autres dépendent d’elle. Seule, elle était très bien, c’est ce dont elle était convaincue. Solution à sa solitude et à sa situation ? Qui avait di qu’elle n’aimait pas sa solitude ? Oui, elle était fermement égoïste et individualiste, et alors ? Si ça la rendait détestable, tant pis, elle en avait assez pâti.


    « Je vous en prie, ne la refusez pas… »

    Cette demande cachait un autre intérêt, celui de mettre la main sur ces armes et cette jeep. Elle n’avait pas confiance en cet homme, et même si ce qu’il lui promettait s’avérait être plaisant d’une certaine manière, elle avait bien trop peur de tomber une nouvelle fois dans le panneau.
    Son sourire disparut, laissant place à un regard sévère et troublé. Elle ne pouvait pas accepter sa proposition, du moins, pas maintenant… Elle avait besoin de temps, besoin de s’emmurer une nouvelle fois pour faire face à ses doutes, et faire le bon choix. Le bon choix ici aurait été bien trop évident, et cela n’annonçait rien de bon.
    Elle s’approcha de Michael à pas lents, ses yeux plantés dans les siens avec détermination puis elle s’arrêta à quelques centimètres de lui.


    « Une solution à ma solitude et à ma situation ? » Répéta-elle très sérieusement. « Qui vous dit que c’est un problème pour moi ? Si j’ai bien appris quelque chose c’est que l’on s’en sort toujours mieux seul Monsieur Trent… »

    Leyla redressa la torche en direction de son interlocuteur, détaillant les détails de son visage. Il avait l’air déterminé. Mais qu’allait-il faire ? Elle était là la première. Elle avait prises ces armes dans ce coffre, c’était donc normal que cela lui revienne de droit, mais les hommes avaient la fâcheuse tendance de se croire tout acquis.

    « Je suis navrée, je ne pourrais accéder à votre requête. » Ajouta-elle avec un bref haussement d’épaules. « Vous devriez partir avant que tous les fous furieux ne se rendent compte de votre présence… Je ne me fais pas de soucis pour vous et votre communauté. Vous saurez obtenir ce qu’il vous faut comme il se doit… »

    Elle n’avait pas l’intention d’obtempérer. Elle dépassa Michael et se dirigea vers les sacs d’un pas déterminé. Elle les saisit et observa le chef des rebelles du coin de l’œil. Dans tous les cas, il lui restait les armes à la cave. Il ne repartirait pas d’ici les mains vides, seulement à pieds, comme il l’avait prévu…
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeMer 11 Juin - 2:02

Encore une fois, l'histoire se répétait. Le survivant convaincu que sa saolitude est un bien, il repart seul, puis à la prochaine expédition, on le retrouve baignant dans son propre sang, ou desséché depuis bien longtemps. Il n'avait pas l'intention de la laisser partir, et recourir à la force ne lui plaisait pas... Mais il n'avait plus le choix, il devait protéger les gens survivant contre leur ego et leur volonté de rester seul, c'était le meilleur moyen pour qu'ils se fassent tuer ou contaminer.
Il avait eu beaucoup de mauvaises surprises, et quelques images fugitives lui rappelèrent des horreurs qu'il avait maintes fois tenté d'oublier.

Alors qu'elle lui tournait le dos, récupérant les armes, il avisa qu'il pourrait facilement lui ensserrer les bras et les lui attacher, il gardait toujours des petits bracelets en platique, très pratique pour garder hors d'état de nuir un contaminé un peu trop virulent. Sans crier gare, il lui sauta dessu, alors qu'il était à moitié tournée vers lui, entraîné à maîtrisé son adversaire sans même lui faire mal, il n'y eut aucune lutte, et Leyla se retrouva les bras coincés dans l'étau puissant de ceux de Michael, son corps complètement collé contre le sien, dans son dos, il avait ramené les poignets de la jeune femme dans son dos et les maintenait fermement.
Ouvrant l'un des poches de sa ceinture, sans même desserer son étreinte, ce qui l'obligeait à se frotter un peu contre Leyla, il récupéra une lanière de plastique, et de ses doigts experts la fit monter jusque dans ses mains, il pu ensuite attacher la jeune femme sans autre forme de cérémonie. C'était de la sequestration pure et simple, mais elle ne lui laissait pas le choix. Il préférait qu'elle le déteste en sureté, plutôt qu'elle se désole de ne pas l'avoir écouté devant une horde de contaminés.

A part fuir, à pied, la jeune femme n'avait plus vraiment de marge de manoeuvre, aussi se dégagea-t-il prêt à essuyer des coups de pieds et des injures. Mais avant même qu'elle ai pu ouvrir la bouche, il prit les devants, l'air réellement désolé, mais la voix ferme:


"La vérité, c'est qu'il est hors de question que je vous laisse repartir seule. Détestez-moi, si vous le voulez, mais j'espère qu'un jour vous pourrez me remercier. Croyez bien que j'agis avant tout pour votre bien..."

Il n'avait pas oser la regarder dans les yeux, il s'en voulait de devoir arriver à de telles extrémités, mais il n'y aurait jamais eu recours s'il n'avait pas jugé cela indispensable. Il n'avait pas de temps à perdre pour la convaincre, les contaminés ne mettraient pas longtemps avant de se décider à prendre la maison d'assaut. C'était étrange comme la présence de sains d'esprit semblaient les rendre furieux.

Récupérant les armes et le sac de la jeune femme, il mit son fusil de sniper en bandoulière, et prit la jeune femme par un bras, pour la forcer, avec un peu de ménagement tout de même, à le suivre.
Il allait la mettre dans la voiture et elle l'attendrait, à moins qu'elle ne veuille être tuée, ou pire encore, par les contaminés qui rôdaient dans le coin. Et puis elle lui servirait de sentinelle, si jamais les fous attaquaient, il serait prévenu et pourrait se tirer rapidement, emportant ce qu'il pouvait.

Ils descendirent les marches, Michael sentit que Leyla tentait de résister à plusieurs reprises, sans grande conviction pourtant. Il resta muet jusqu'à ce qu'elle soit installée dans la voiture avec son sac. Il leva enfin les yeux pour les plonger dans ceux de la jeune femme, ce qu'il y vit ne lui plut pas, mais il n'était pas là pour plaire. Et puis ce n'était pas le premier regard comme celui-ci qu'on lui jetait. Il commençait à en prendre l'habitude.
Il parla d'une voix etouffée, afin que ses paroles ne se répercutent pas trop en écho sur les murs morts de la ville basse.


"Cela va vous paraître absurde, mais je voudriez que vous fassiez le guet. Si jamais vous apercevez des mouvements suspects, où quoi que ce soit d'alarmant, criez de toutes vos forces, je remontrait en quatrième pour qu'on se tire d'ici. Encore désolé d'avoir dût recourir à des méthodes aussi barbares, mais je n'ai pas le temps de vous convaincre et encore moins celui de me battre contre vous pour vous ramener."

Il se détourna et retourna à l'intérieur. Plongeant dans les entrailles de la cave, il dût sortir sa lampe de poche pour voir quelque chose, l'air sentait le renfermé, signe que personne n'était entré ici depuis bien longtemps. Au moins il y avait une bonne chance que la cache secrète n'ait pas été découverte.
tâtonnant le mur dont Steven lui avait parlé, il sentit les sillons qui traçait discrètement les contours du pan pivotant. Cherchant alentour avec sa lampe-torche, il finit par trouver le mécanisme éléctronique. Comme Steven l'avait prédit, le système était HS.
Il allait falloir y aller à la force des bras, et au vu de l'épaisseur des murs, ça n'allait pas être facile, mais il n'avait pas besoin d'ouvrir le panneau en entier, il ne lui fallait que la place de passer avec des armes.

Fouillant un peu les montagnes d'objets poussièreux, Michael finit par tomber sur un pied de biche, surement la solution de secours de Steven en cas de panne du système. Il n'avait jamais été aussi providentiel qu'aujourd'hui. Frappant assez force le mur de brique avec l'instrument, afin de casser la pierre et de permettre de glisser le bout dans l'interstice, Michael continuait pourtant de tendre l'oreille au moindre appel de Leyla. Si jamais elle l'appelait, il n'aurait d'autre choix que de se carapater en quatrième vitesse. Il préférait sauver une vie, plutôt que de ramener des armes. Cela dit s'il pouvait faire les deux, il considérerait sa journée comme gagnée!

il réussit enfin à dégager un espace assez grand pour planter le pied de biche, et il comença à faire levier, poussant de toutes ses forces, le pan de mur bougea de quelques centimètres. Il fit une petite pause, pour reprendre son souffle, puis, après s'être assuré qu'aucun appel ne venait de l'extérieur, il se remit au travail. Il dut faire pas loin de six pauses avant de débloquer un passage convenable, finissant le travail à la seule force de ses bras, quand l'ouverture devint trop grande pour le pied de biche. La pièce n'avait pas souffert du temps, et si l'éclairage ne fonctionnait pas, aucune poussière ne s'était déposée sur les armes, un pièce quasiment hermétique.
Et des murs entiers couverts d'armes et de chargeurs aussi divers que variés, il y avait des pistolets, des mitraillettes, des fusils et des mitrailleuses. Si avec tout ça les Rebelles n'arrivaient pas à quelque chose, il n'arriveraient jamais à rien.

Il prit autant d'arme qu'il le put entre ses bras, et remonta l'escalier qui menait au rez-de-chaussée, puis sortant de la maison, il les déposa à l'arrière de la Jeep. Puis sans jeter le moindre regard à Leyla, il fit demi-tour et redescendit...
Il avait encore beaucoup de travail, et devrait surement laisser des armes sur place, s'il voulait faire rouler la Jeep. Il y avait de quoi équiper une petite armée...
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeMer 11 Juin - 14:00

    Alors que Leyla s’apprêtait à saisir ses sacs remplis d’armes, elle fut surprise par la présence de Michael derrière elle qui lui bondit dessus pour s’emparer de ses bras. Elle n’eut pas le temps de faire un seul geste qu’elle se retrouva déjà maîtrisée, ses poignets derrière son dos maintenus par l’assaillant. C’est qu’il était très sérieux le militaire ! Leyla poussa Michael vers l’arrière à l’aide de son corps mais sans résultat. Ils étaient tous deux collés l’un à l’autre alors qu’il s’occupait à cherchait de quoi l’attacher.

    « Lâchez-moi ! » Rugit-elle véhémente, alors qu’elle essayait de dégager ses poignets.

    Ce rapport de force aurait pu être très plaisant d’en d’autres circonstances, mais actuellement, Leyla était furieuse de voir à quel point les hommes misaient sur leur force pour arriver à leur fin. Alors qu’elle sentit que Michael lui liait les poignets, elle se cambra pour tenter de se dégager mais en vain. Lorsqu’elle sentit que l’étreinte se relâchait, la jeune femme fit volte face, se retrouvant face à lui et lui lançant un regard assassin. Il ne voulait pas la laisser repartir seul ?! Pour qui se prenait-il au juste ? Pourquoi avait-il besoin d’aider les gens qui ne le souhaitaient pas ! Il avait l’air vraiment désolé, mais Leyla était bien trop contrariée pour lui laisser le bénéfice du doute. Elle tenta d’écarter ses poignets pour défaire ses liens mais en vain.


    « Bon sang ?! » Lâcha-elle, dégoûtée de s’être faite avoir ainsi.

    Il la saisit par le bras pour la traîner dans les couloirs et la jeune femme tenta maintes fois de se dégager, sachant pertinemment que cela ne servirait à rien. L’air mutin, la jeune femme serra la mâchoire pendant la descente, réprimant sa colère. Manifestement, ces hommes se croyaient tout permis ! Alors qu’ils mettaient un pied dehors, Leyla observa la lune haute dans le ciel et si pleine. Aucun bruit suspicieux ne se faisait entendre et sans rien dire, elle se laissa guider jusqu’à sa propre jeep. Il la fit monter et elle lui offrit son visage dénué d’expression. Il s’excusa encore une fois pour ses méthodes et lui demanda de faire le guet. Elle arqua un sourcil, n’en revenant toujours pas et lâcha un soupir.


    « Vous êtes bien trop impatient Monsieur Trent, voilà quel est le problème… » Lâcha-t-elle dans un murmure accusateur.

    Alors qu’il s’éloignait pour retourner dans le bâtiment, Leyla parcourut les alentours du regard. Pourquoi avait-elle une mauvaise appréhension ? Tout simplement qu’elle avait les poings liés et qu’elle était dehors, à découvert, et que si des contaminés se décidaient à la dévorer, alors ils pourraient le faire sans peine. Elle maudissait Michael pour ce qu’il venait de faire. Au départ, elle attendit sagement, mais dés que Trent revint pour déposer ses premières armes, après qu’il ait disparu une nouvelle fois, elle s’extirpa du véhicule et commença à chercher des yeux autour d’elle… Quoi, elle l’ignorait. Elle s’agenouilla alors à terre et découvrit sa cheville à laquelle était attaché son petit couteau suisse, toujours très utile dans ce genre de situation. Elle réussit à le saisir entre ses doigts pour le déplier. Le plus dur allait être de couper les liens en plastique, mais Leyla, étant une ancienne cambrioleuse, savait manipuler le couteau suisse avec aisance. Même si ce n’était pas évident, elle réussit à couper une bonne partie de ses liens en un temps restreint. Lorsqu’ils lâchèrent, elle soupira et se redressa, massant ses poignets douloureux. Le bruit de la porte de la maison retentit alors et Leyla s’adossa au véhicule de sorte à être cachée par celui-ci. Elle aurait pu filer de suite, surtout qu’elle était en possession des clés, mais Michael revenait, chargé d’un bon nombre d’armes qui lui cachaient la vue. A peine les eut-il posées à l’arrière de la jeep que Leyla se redressa vivement pour lui bondir dessus. Acte impulsif ? Sûrement. Elle le fit basculer et Trent finit sa chute contre le sol alors qu’elle prenait place sur lui. La proximité de leur corps aurait pu avoir quelque chose de sensuel si ce n’était pas juste un échange de rapport de force. Elle le saisit par la mâchoire et planta ses yeux dans les siens, furieuse.


    « Voilà qui n’es pas très fair-play Monsieur Trent… » Susurra-elle à son oreille. « Comptiez-vous me fouiller pour récupérer les clés du véhicule ? »

    Elle sortit les clés de sa poche, les agitant sous le nez du militaire avant de les glisser dans son décolleté avec un sourire aux lèvres. Quoi, ça c’était mesquin ? Michael Trent n’avait pas l’air d’un goujat, c’est ce qui amusait d’autant plus la jeune femme. Qui avait dit qu’elle était insupportable ?
    Elle se redressa, libérant ainsi Trent de cette étreinte puis jeta un œil avisé à l’arrière de la jeep. Que de beau matériel…


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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeJeu 12 Juin - 19:16

Les bras chargés d'une nouvelle poignée d'armes, Michael avançait un peu à l'aveuglette, tentant de se repérer entre les canons pointés vers le haut et les boîtes de munitions. Quand il sortit à nouveau à l'air libre, il ne manqua pas de remarquer l'absence de Leyla à l'endroit où il l'avait laissé. A la fois furieux et inquiet, il laissa échapper un juron avant de parcourir les dernièrs mètres qui le séparait de la voiture au pa de course et d'y déposer lourdement les armes.
Il n'eut pas le temps de se ronger plus les sang, ni de pester davantage qu'une ombre se jeta sur lui de derrière la voiture, s'agrippant sauvagement à lui, elle le fit basculer en arrière, et il se ramassa très durement sur le sol de la rue jonchés de décombres qui lui rentrèrent dans le dos, lui faisant souffrir le martyr.

Les bras immobilisés par les jambes de la jeune femme, à califourchon sur lui, il croisa son regard bleu furieux. Il se maudit intérieurement de n'avoir pas vérifié si elle avait de quoi se détacher. Quel idiot! Il gesticula de plus belle essayant de se dégager, mais il fallait croire que Leyla n'était pas si frêle et sans défense qu'elle le laissait penser. Il sentait les muscles de ses cuisses lui ensserrant le bassin, un étreinte dont il était difficile de s'extirper.
Quand elle approcha ses lèvres de son oreille, Michael ne put retenir un excès de testostérone, après tout, il était un homme et c'était une femme, qui plus est dans une position qui aurait été bien plus agréable en d'autres circonstances. Sa voix, suave, manqua de le faire frissonner, une voix comme du velours que l'on caresserait dans le bon sens...


Leyla Sawyer a écrit:
« Voilà qui n’es pas très fair-play Monsieur Trent… »« Comptiez-vous me fouiller pour récupérer les clés du véhicule ? »

Leur deux regard se croisèrent, les deux tout aussi furieux. Il avait péché par excès de confiance, et voilà que la situation lui échappait, il détestait ça. Pourtant ce devait être son destin que d'être confronté à des situations qui dérapent. Quand il se souvint qu'il avait été inquiet pour elle quelques secondes plutôt, il s'en voulut encore plus. Foutues bonnes femmes!

"Vous êtes perspicaces, vous irez loin, c'est sûr!" Grogna-t-il avec impertinence. Il n'était pas en position de force, si elle l'avait voulu, elle pourrait lui loger une balle entre les deux yeux sans qu'il puisse rien y faire, il était entièrement sous son emprise. Et il avait beau se démener, pas moyen de se dégager. Il lui semblait que ses dernières armes étaient encore son ironie et son cynisme.

Lui agitant les clés de la Jeep sous le nez, elle les glissa dans son decolleté, dans une ultime attitude de défi, le sourire aux lèvres. Il se retint de hurler sa frustration. Pourquoi les femmes devait-elle avoir autant d'emprises sur les hommes? S'il était prêt à la fouiller au moins superficiellement pour récupérer des clés dans une poche, il n'avait aucune intention d'aller violer l'intimité d'une femme en mettant ses mains à des endroits incongrus. Il ne put pourtant pas s'empêcher de jeter un regard à la fois frustré et dépité au décolleté. C'est alors que d'une façon très inattendue elle décida de le libérer, se relevant.

Se massant les épaules et les côtes, il se redressa à son tour, récupérant son fusil qui était tombé à côté de lui lors de l'attaque de la jeune blonde. Il le remit en bandoulière, et fixa son regard sur elle, ne perdant rien des yeux gourmands qui dévoraient des yeux les armes dans le coffre. Bon sang, il n'allait tout de même pas l'abattre pour récupérer sa Jeep? Elle ne semblait pourtant pas décidée à la lui laisser.
Il allait répondre quelque chose de cinglant quand un mouvement dans son dos lui fit faire volte-face. Avec une rapidité impressionnante, il ramena son sniper devant lui et le mit en joue, ouvrant d'un geste non-chalant du pouce la lunette de visée. il activa la détection de châleur. Il ne put retenir un frisson qui le fit trembler tout entier. Derrière les murs des maisons voisines, des silhouettes se rassemblaient, il en compta une quinzaine rien que dans la maison face à lui, les alentours restaient relativement flou, mais il ne pouvait ignorer des formes humaines se massant autour d'eux.
Les contaminés allaient les attaquer.
Ils fallaient qu'ils filent d'ici.

Se retournant rapidement vers Leyla, toute sa colère avait disparue, remplacé par de l'inquiétude, mais surtout de la rigueur. Il n'avait pas l'intention de paniquer, c'était la mort assurée. D'une voix tendue mais calme, il lui donna des ordres, laissant clairement comprendre qu'il n'y avait pas de place pour la discussion.


"Nous sommes encerclés par les contaminés, ils se préparent à attaquer. Monter à l'avant, et mettez la clé sur le contact, sans démarrer la voiture. Je dois encore faire un voyage avec ses armes ensuite, nous filerons d'ici, je vous demande simplement de me déposer près de Saint Sulpice, c'est une zone sûre, où je pourrais décharger les armes sans problèmes, je vous payerais même en nourriture, ou en argent, si vous le désirez."

Puis sans un mot de plus, il disparut dans les ombres de la maison. Descendant à la cave, il laissa toutes les armes lourdes, pour favoriser les armes légères, et équipées de sangles, il put récupérer pas loin d'une dizaines de mitraillettes, mais dû laisser les munitions, trop emcombrante.
Lui parvinrent alors les bruit à l'extérieur, des cris de rage, en nombre, qui se rapprochaient, les contaminés passaient à l'action.


Remontant les marches quatres à quatres, il se précipita à l'estérieur pour voir un mur de contaminés foncer sur la voiture, courant à perdre haleine vers le véhicule, il hurla à Leyla:

"Démarrez! Démarrez!"

Le moteur vrombit, et il balança les armes à l'intérieur avant de faire de même avec lui, sautant à l'arrière, il empoigna une mitraillettes et sans réfléchir se mit à abattre les contaminés les plus proches. Il n'yavait pas de place pour la pitié dans cette situation, s'il voulait en sortir vivant, et donner uen chance à Leyla, il devait dégager la voie.
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeMar 17 Juin - 20:53

    Qu’allait-elle faire de lui ? Les hommes étaient d’une persévérance incroyable, et celui là avait particulièrement l’air d’être pire. Alors qu’elle s’apprêtait à mettre la main dans le fouillis d’armes ramené par Michael, elle entendit un bruit distinct déclaré par celui-ci alors qu’il ramenait son arme vers lui, le viseur pointé vers l’obscurité environnante. Leyla se retourna instinctivement, s’adossant ainsi contre la jeep, ses yeux plissés tentant de discerner ce qu’il avait pu voir. C’est alors que l’homme s’adressa à elle, son expression de contrariété ayant laissée place à de l’inquiétude et un sérieux poignant. Il lui fit alors part de leur situation et lui donna quelques instructions. S’ils n’étaient pas actuellement en fâcheuse posture, elle aurait peut-être trouvé de quoi rechigner, mais l’heure n’était plus aux futilités d’une provocation intempestive ; être payée en vivres, pourquoi pas, l’essentiel étant déjà de filer d’ici. Leyla se contenta d’hocher la tête alors qu’il s’éloignait pour aller récupérer ces fichues armes. Rester sur le terrain ? Ce n’était pas vraiment dans les habitudes de la cambrioleuses, mais après tout, elle pouvait bien attendre quelques secondes. La jeune femme bondit sur le siège du conducteur et empoigna son arme qu’elle chargea dans un déclic familier. Ses perles azurées se rivèrent vers les formes hasardeuses et squelettiques qui se découpaient dans l’obscurité. De nombreux contaminés, le visage ravagé par la maladie, marchaient tels des automates dépravés en sa direction. Nerveusement, Leyla pointa son arme vers les deux qu’elle repéra puis son autre main se porta à tâtons vers l’arrière du véhicule où elle saisit la première arme légère qu’elle y trouva.

    « Dépêches-toi… » Susurra-elle comme pour elle-même.

    Des cris stridents lui parvenaient aux oreilles, informant la jeune femme de la distance qui lui restait avant qu’ils ne soient sur elle. Des beuglements incompréhensibles, les bruits des cailloux écrasés, d’autres cris beaucoup plus humains et des demandes d’aide. C’était le plus dur à supporter… Lorsque les contaminés possédaient encore une part d’humanité. Mais le pire était de les voir se suicider instinctivement, comme si plus rien n’avait d’importance.


    « Et merde ! » Lâcha-elle alors qu’un bruit guttural résonnait à quelques mètres d’elle.

    Elle appuya sur la détente, le coup partit et la balle vint se figer au niveau de la carotide du contaminé, soulevant des gerbes de sang. C’est alors qu’elle entendit la voix de Michael couvrir les hurlements de leurs adversaires. « Démarrez, démarrez ! » Il ne fallait pas lui dire deux fois. Leyla lâcha l’une de ses armes et tourna la clé, arrachant un rugissement au moteur qui démarrait. Elle jeta un bref coup d’œil derrière elle, constatant que Michael se jetait à bord, et il ne lui fallut que quelques secondes pour écraser la pédale de l’accélérateur, lançant le véhicule dans une course effrénée. Tout allait extrêmement vitre ; elle entendait tirer derrière elle et s’eut vite rendu compte que Trent était en train de balayer les contaminés qui se dressaient sur leur chemin à l’aide d’une mitraillette. C’était expéditif et une bonne dizaine d’individus s’écroulèrent. Leyla tournait le volant avec habilité, évitant du mieux possible les cadavres qui gisaient à terre pour ne pas déstabiliser le véhicule qui était déjà bien chargé.

    Alors qu’ils arrivaient au niveau d’un bosquet, deux silhouettes apparurent et la surprirent. Leyla donna un grand coup de volant, mais ce fut trop tard. La jeep percuta de plein fouet les deux contaminés, en projetant l’un d’eux sur le pare choc. La cambrioleuse appuya sur la pédale de frein, stoppant ainsi net le véhicule, expulsant le corps quelques mètres devant. Elle se retourna instinctivement, croisant le regard de Michael qui s’occupait toujours de les défendre contre les contaminés et lorsqu’elle entendit le cri strident d’un autre adversaire, elle fonça à nouveau vers une route plus abordable. Alors qu’ils s’éloignaient peu à peu, les contaminés se firent plus rares et c’est avec un réel soulagement qu’ils n’entendirent plus les hurlements plaintifs de ces créatures. Au bout de quelques minutes, le souffle court, Leyla ralentit, ses phares illuminant la part de route qui les conduisait vers un avenir incertain. Regardant droit devant elle, elle resta les lèvres closes, comme si ils étaient passés à deux doigts d’une mort certaine.


    « Monsieur Trent… Dites-moi… » Commença-elle, mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un bruit de déchirement de taule se fit entendre et la jeep fut violemment tamponnée par un autre véhicule sorti de nulle part.

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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeVen 20 Juin - 12:32

Les contaminés tombaient les un après les autres sous les rafales précises et meutrières de Michael. Il n'aimait pas devoir ainsi tuer des gens innoncents, des malades qui plus est, mais quand il est question de survie, l'homme doit parfois en arriver à des bassesses aussi répugnantes que nécéssaires. A la fois furieux contre lui-même, et étrangement contre Marvin McCloud, il ne cessa qu'un bref instant, alors qu'un bruit désagréable lui parvint de l'avant de la voiture. Il tourna brièvement la tête pour voir un corps violemment propulsé sur le côté, tandis qu'un autre contaminé, encore vivant, semblait-il, s'accorchait avec déséspoir au capot, un violent coup de frein lui fit lâcher prise, puis la voiture redémarra.

Pendant ce temps, les contaminés s'étaient rapprochés. Michael pressa à nouveau la détente des mitraillettes qu'il avait en main. D'autres contaminés tombèrent. Plus la voiture s'éloignait plus il semblait petit, Michael les vit abandonner la poursuite en hurlant de rage et de desespoir, avant que Leyla ne tourne un coin de rue. Il cessa enfin de tirer, épuisé par la descente d'adrénaline. Il eut un long soupir, à la fois de soulagement et de lassitude, alors que les canons des mitraillettes se pointèrent vers le bas.
La tension redescendait, ils avaient réussit à s'en sortir vivants, et sans égratignures en plus. Michael savait que s'approcher trop de contaminés pouvaient être dangereux, le virus se transmettait très rapidement, même s'il n'était plus volatile, il suffisait d'une morsure, ou d'une simple goutte de salive pour contaminer à coup sûr un sujet sain.
Il eut un autre soupir, puis Leyla l'interpella, alors qu'il tournait la tête pour la regarder, il vit arriver le camion, un véhicule de l'armée renforcé, il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche, et Leyla n'eut pas le temps de finir sa phrase.

le choc projeta le Rebelle sur plusieurs mètres, il s'écrasa lourdement, une douleur insoutenable lui étreignit la poitrine. Tombé sur les armes qu'il tenait en bandoulière, l'une d'elle lui avait certainement brisé une côte ou deux. Les poumons compressés, il cru un moment qu'il allait suffoquer, puis il reussit, au prix d'un effort surhumain et d'une douleur atroce à se mettre sur le dos, il inspira de longues bouffés qui à chaque fois lui soutirait un grognement plaintif.
Il ne sentait plus ses membres, tout n'était que douleur. Il réussit pourtant à se maîtriser, reprenant une technique de respiration apprises dans l'armée, il réussit à atténuer un peu la douleur et à retrouver un calme provisoire, sa respiration se fit plus lente, et il sentit à nouveau de la vie dans ses membres.

Chaque mouvement était une torture, mais il devait bouger. Il releva la tête, et aperçut la Jeep retournée, Leyla était étendue un peu plus loin, elle aussi semblait mal en point. Les phares du camion s'allumèrent, puis des hommes sortirent de l'habitacle en ricanant, arme au poing. Des esclavagistes. Il était hors de question qu'il devienne un esclave, l'un des hommes se dirigea vers lui, pointant une kalashnikov dans sa direction.
Un visage ingrat, constellé de cicatrices se rapprocha du sien, il put sentir l'haleine alcoolisée de l'esclavagiste, cet homme était ivre, ce qui laissait une chance au Rebelle de tenter quelque chose.

Malgré ses côtes meurtries, il ignora la douleur lorsque ses bras fusèrent à une vitesse hallucinante vers son bourreau, alors qu'en mêmetemps, ses pieds imprimèrent une torsion aux jambes de l'individu. Celui-ci s'effondra, surpris, et tenta de riposter, mais les mais de Michael s'étaient déjà rendues maîtresses de celles de l'homme, et maintinrent solidement l'arme et la retournèrent contre son proprétiaire. Une rafale résonna en écho dans les ruelles vides, l'homme s'affaissa lourdement, le visage atrocement mutilé par deux impacts de balles.
Du sang et ce qui devait être de la cervelle ruissela le long des bras de Michael, et sur son visage, la douleur lui donnait les larmes aux yeux, ne lui dévoilant qu'une vision brouillée du spectacle. Il poussa le corps sur le côté avec un grognement.

Puis aussi vif que l'éclair, il pointa l'arme sur le second esclavagiste, le maintenant en joue. Michale se releva, non sans retenir d'autres larmes de douleur, il avait du mal à respirer, il espérait que ses côtes n'avaient pas perforées un poumon, sinon il était fichu.
Se tenant les côtes d'une main, et pointant l'arme sur l'esclavagiste de l'autre, il avança, en traînant un peu les pieds, il était vraiment mal en point.
Il s'approcha de Leyla, se mettant du même coup entre l'agresseur et la victime. Sans quitter l'homme des yeux, il tenta de parler à la jeune femme.


"Leyla? Vous êtes toujours avec moi? Vous pouvez marcher?"

Il était inquiet, si elle était inconsciente, il ne pourrait pas la porter, il avait déjà du mal à se porter lui-même. Pourtant il ne pouvait pas la laisser au main des esclavagistes. C'était hors de question, pas tant qu'il pourrait en être autrement.
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Leyla Sawyer
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeDim 13 Juil - 17:49

    Le choc fut violent, bruyant, coupant court la respiration de Leyla qui pilotait le véhicule et qui n’avait rien vu venir. Un bruit de tôle froissée accompagné d’un grincement strident ponctua l’accident et la jeune femme n’eut pas le temps de percevoir ce qu’il en était. Elle fut violemment projetée en avant, finissant sa course sur le sol dur, son bras percutant de plein fouet la terre, lui arrachant un sinistre craquement. Trou noir ; la jeune femme resta inerte sur le sol, inconsciente durant quelques secondes. Elle aurait d’ailleurs préféré que cela dure, car lorsque celle-ci reprit ses esprits, c’est une douleur lancinante dans tous les membres qui l’accueillit dans la réalité. Elle mit tout de même quelque temps avant de se rendre compte de l’étendue des dégâts. Quelques égratignures sur le visage et le corps, son bras douloureux qu’elle avait énormément de mal à bouger ; elle entendit à peine les paroles de Michael, ne s’étant même pas encore rendu compte de la présence des esclavagistes. Elle serra les dents, étouffant un cri rageur face à la souffrance engendrée par l’accident puis tenta de se retourner, s’aidant de son bras valide qui ne souffrait que de quelques écorchures. Elle était comme absente, à la fois anesthésiée par le choc et l’incompréhension des évènements ; sa vision trouble redevint à peu prés claire lorsqu’elle posa ses yeux sur la carrure familière de Michael qui tenait en joue une autre personne. Elle cligna des yeux un bon nombre de fois, son visage exprimant toute la perplexité qu’elle ressentait puis elle se redressa tant bien que mal, ne pouvant réprimer un gémissement plaintif.

    « Qu’est ce que c’est que ce bordel ?! » Susurra-t-elle entre ses dents, tentant de replacer méthodiquement les évènements qui se bousculaient dans sa tête.

    Son bras contre son buste, son genou plié sous la douleur qu’elle y ressentait, Leyla porta ses doigts à une blessure sur sa tempe, rompant ainsi la sinuosité parfaite du filet de sang qui s’y échappait. Ses iris azurés se portèrent lentement vers le véhicule blindé qui leur était rentré dedans et son esprit n’eut aucun mal à replacer la situation. Des esclavagistes ; sans aucun doute. L’un des deux hommes gisait parterre, alors que l’autre était surveillé par le canon de l’arme de Michael. Deux esclavagistes seulement ? Non, ils étaient beaucoup plus nombreux, elle le savait.


    « Michael… » Lâcha-elle avec difficulté. « Il faut partir… Tout de suite ! »

    Tels des propos incohérents, reflet de son tumulte intérieur et de sa souffrance physique, Leyla se mit à reculer, cherchant hâtivement de sa main valide l’arme qu’elle avait précédemment à sa ceinture. Rien. Elle était tombée. Soudain, deux cercles lumineux apparurent à l’horizon, se rapprochant dangereusement vite – des phares… Le ricanement de l’esclavagiste arracha un frémissement à la jeune femme.

    « Et merde ! » Lâcha-elle, les yeux plissés en direction des nouveaux poursuivants. « Il faut prendre leur véhicule ! »

    A peine un pas en avant, et Leyla ressentit une douleur atroce dans sa jambe, l’empêchant de faire tout mouvement. Elle tomba à genoux, heurtant le sol sans ménagement, et resta quelques secondes immobile, les paupières closes et essayant de faire taire la douleur en elle.

    « Partez ! » Rugit-elle.

    Son regard chercha brièvement à la lumière des feux du véhicule puis elle perçut son arme qui avait glissée plus loin. Elle tendit le bras, l’attrapa rapidement et leva le canon en direction de l’esclavagiste tenu en joue par Michael. Elle appuya sur la détente, une balle allant se loger entre les deux yeux de l’homme qui ricanait. Elle n’avait pas besoin d’un ennemi en plus…


    « Dégagez je vous dis ! » Ajouta-elle. « Si vous restez, ils nous attraperont tous les deux ! »

    Ses cheveux retombant le long de son visage fin, Leyla jeta un dernier regard au chef des rebelles avant de reporter son attention sur le véhicule des esclavagistes qui n’était plus qu’à quelques mètres…
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Michael Trent
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MessageSujet: Re: Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael]   Approvisionnement - Septembre 2015 [Michael] Icon_minitimeVen 12 Sep - 16:00

Sales enfoirés d'esclavagistes! La situation était pire que ne l'avait pensé Michael, il était évident que ces deux là n'étaient pas seuls, et quand un balle fusa pour faire éclater la tête du type qu'il tenait en joue, il se retourna à temps pour voir des phares arriver au loin. Baissant les yeux sur Leyla, Il voulut lui porter assistance, malgré ses côtes meutries et ses jambes faiblardes, il était hors de question qu'il l'abandonne. Elle lui hurlait pourtant le contraire, elle était loin du camion, et les autres esclavagistes arrivaient à toute allure, d'ici quelques secondes, ils seraient sur eux, et ils ne pourraient plus rien faire.

Fou de rage, parce qu'il savait qu'il n'y avait pas d'autres solutions, il ne put retenir un cri de frustration, mais avant de monter dans le camion, plongea une dernière fois son regard dans le bleu azur de ceux de la jeune femme, et avec une détermination qui aurait pu ébranler le monde, il lui parla.


"Je reviendrais. Je tuerais tous les esclavagistes s'il le faut, mais je vous retrouverais, et je vous arracherais à leur griffes, peu importe le temps que ça prendra, ni même si je dois y laisser la vie. Mais je vous promet, que je vous sortirait de là."

Il se défit de ses mitraillettes et les jeta prêt de Leyla, et avec un dernier sourire où se mêlait une profonde tristesse et une frustration non-dissimulée, il lui fit son adieu.

"Tuez-en le plus que vous pourrez!"

Il clopina vers le camion et monta à bord, les clés étaient sur le contact. Dans ses phares, il vit Leyla, étalée sur le sol, le corps blessé, du sang imbibait ses vêtements noirs. Il fit démarrer le véhicule, et oubliant la douleur, réussit à bouger le volant, pour le faire avancer. Il prit rapidement de la vitesse, et vit dans son rétro-viseur que les autres esclavagistes s'étaient arrêtés au niveau de la Jeep, il cru entendre des coups de feu, mais ne fut pas certain que ce ne soit pas son imagination. Il fallait qu'elle vive, oui, il le fallait. Il avait une promesse à tenir, et il la tiendrait. Furieux contre lui-même, il frappa à plusieurs reprise le volant, tout en criant sa rage ignorant la douleur qu'il réveillait au niveau de ses côtes. Il n'avait jamais supporter de laisser quelqu'un derrière lui, quelqu'un qui avait besoin de lui. A quoi lui servait d'avoir protégé la vie durant tant d'années si'l ne remplissait plus aujourd'hui son rôle, s'il abandonnait des camarades aux mains de ses ennemis. Où était son honneur, sa raison de vivre?

Il se ressaisit, et se força à se calmer, Leyla n'était pas perdue, un jour il la retrouverait et la libérerait du triste sort qui l'attendait. S'il avait perdu son honneur, s'il avait perdu son humanité, il se raccrochait à tout ce qu'il pouvait, et une promesse était tout ce qu'il avait en réserve. Bientôt, il ne fût plus entouré que d'ombres et d'obscurité, le calme était revenu, et les rues semblaient étrangement désertes. Comment tout pouvait être aussi calme alors qu'une injustice venait d'être commise?
Ruminant de sombres pensées, Michael rejoignit le camp des Rebelles, plus déterminé que jamais à faire tomber Marvin McCloud et son système absurde et inhumain...
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